Quel équipement pour un tour du monde ?
Partie II : le contenu des sacs de Koonshu

Publié par Koonshu, le 4 novembre 2012 à 22:48

Comme indiqué dans l’article précédent, qui répertorie le contenu des sacs de Audesou, le départ est maintenant très proche. Quelques heures à présent nous séparent de notre premier vol vers Londres. Le stress m’envahit peu à peu mais il faut savoir garder la tête sur ses épaules pour ne rien oublier dans ses sacs à dos. Cet article liste ainsi tous les éléments contenus dans mes deux sacs.

L’inventaire

Transport

  • 1 sac à dos de 70 L pour les déplacements et les treks.
  • 1 sac à dos de 22 L pour une utilisation quotidienne.

Vêtements

  • 1 bob.
  • 1 paire de lunettes de soleil et son étui.
  • 1 tour de cou chaud.
  • 1 tour de cou léger.
  • 1 T-shirt technique léger à manches courtes.
  • 1 T-shirt technique chaud à manches longues.
  • 2 T-shirts techniques légers à manches longues.
  • 1 chemise à manches longues.
  • 1 polaire technique Power Stretch.
  • 1 softshell à capuche.
  • 1 pantalon chaud.
  • 1 pantalon léger convertible.
  • 1 caleçon.
  • 4 boxers.
  • 5 paires de chaussettes.
  • 1 paire de chaussures de trail mi-montantes et sa paire de lacets de rechange.
  • 1 paire de sandales de randonnée.

Matériel de randonnée

  • 1 sac de couchage léger.
  • 1 sac à viande en soie.
  • 2 flacons de gel antiseptique.
  • 1 lampe de poche et ses piles de rechange.
  • 1 couverture de survie.
  • 1 couteau multifonction.
  • 1 montre.
  • 1 boussole.
  • 1 rouleau de papier hygiénique.
  • 10 sacs congélation.
  • 10 sacs poubelle 30 L.
  • 1 sac poubelle 120 L.
  • 1 moustiquaire.
  • 3 mousquetons.
  • 2 sangles.

Lecture et carnet de route

  • 1 liseuse numérique, sa housse et son câble.
  • 1 carnet de voyage.
  • 2 stylos et leurs recharges.
  • 1 mascotte.

Sécurité, papiers, cadeaux et argent

  • 1 passeport et son étui.
  • 1 permis de conduire national et son étui.
  • 1 permis de conduire international et son étui.
  • 1 carnet de vaccination international et son étui.
  • 1 carte d’identité.
  • 1 certificat de groupe sanguin.
  • 1 carte d’assurance.
  • 1 carte bancaire Visa Premier et son étui.
  • 1 carte bancaire MasterCard et son étui.
  • 1 portefeuille sécurisé.
  • 1 portemonnaie d’appoint.
  • 1 lutin plastifié.
  • 5 photographies d’identité.
  • 1 liste de coordonnées utiles (consulats, assurances, banques, ami(e)s, famille, collègues, contacts, etc.).
  • Les copies des factures du matériel onéreux (appareil photo, objectifs, notebook).
  • Les références d’enregistrement pour les premiers vols.
  • 1 housse de 136 L pour envelopper nos sacs lors d’un stockage ou des déplacements risqués.
  • 1 cadenas et son câble.

Multimédia

  • 1 disque dur 2,5’’ de 1 To, sa housse et son câble.
  • 1 clé USB de 2 Go.
  • 1 appareil photo numérique reflex, sa batterie et son chargeur.
  • 2 objectifs et leurs pare-soleil.
  • 1 toploader.
  • 1 étui pour objectif.
  • 1 caméra, sa coque de protection et ses attaches.
  • 6 cartes SDHC haute vitesse.
  • 1 adaptateur universel.
  • 1 bout de tissu microfibre.

Trousse de toilette

  • 1 brosse à dents et sa coque de protection.
  • 1 tube de dentifrice.
  • 1 coupe-ongles.
  • 1 stick de déodorant.
  • 2 paquets de mouchoirs.
  • 1 stick à lèvres.
  • 1 savon de Marseille et sa coque de transport.
  • 1 trousse de toilette légère.
  • 1 rasoir manuel.
  • 1 spray antimoustiques vêtements.
  • 1 spray antimoustiques corps.
  • 1 flacon antimoustiques pour le trempage de la moustiquaire.
  • 12 préservatifs.
  • 1 paquet de chewing-gum.
  • 1 serviette microfibre et son gant de toilette léger.
  • 1 tube de crème solaire.
  • 1 tube de lessive à la main.

Trousse de secours

  • 30 antidouleurs.
  • 24 antidiarrhéiques chronique.
  • 52 antidiarrhéiques aigüe.
  • 2 pansements anti-ampoules.
  • 1 bande de contention.
  • 24 compresses de gaze.
  • 1 épingle de sûreté.
  • 19 pansements.
  • 1 crème contre les brûlures.
  • 20 sucres emballés.
  • 1 flacon d’eau de mélisse.
  • 1 rouleau de sparadrap.
  • 1 spray désinfectant pour la peau.
  • 30 antinauséeux.
  • 30 antiallergiques.
  • 20 doses de sérum physiologique.
  • 120 comprimés pour purifier l’eau.
  • 1 thermomètre électronique.

Le poids

Le jour du départ, le tout pèsera :

  • 11,6 kg pour le sac à dos de 70 L.
  • 3,8 kg pour le sac à dos de 22 L.
  • 2,6 kg pour les vêtements et affaires portées (chaussures, polaire, pantalon, papiers, etc.).

Soit un total de 18 kg, dont 15,4 kg dans les sacs.

Le contenu du sac sera amené à être modifié au fil de l’aventure, suivant nos choix de parcours. Toutefois, le contenu de ces sacs nous permettra de voyager dans de nombreux pays, qu’ils soient froids ou non. Le tout avec un poids raisonnable. Nous estimons avoir bien géré le rapport poids/utilité à ce niveau. Nous verrons à l’avenir si nos choix ont été judicieux ou non.

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Partie II : le contenu des sacs de Koonshu »

Quel équipement pour un tour du monde ?
Partie I : le contenu des sacs de Audesou

Publié par Audesou, le 4 novembre 2012 à 21:54

Nous décollons demain pour Londres depuis Paris, et le lendemain pour Rio de Janeiro depuis la capitale anglaise. La tension monte. S’occuper l’esprit jusqu’au bout aide à ne pas gamberger, et l’écriture est un bon moyen d’oublier les doutes.

À quelques paires d’heures du grand départ, l’instant est donc venu de vous inviter à découvrir le contenu de nos sacs respectifs au lancement de ce tour du monde, qui se rapproche seconde après seconde. Ce premier article dresse la liste de la totalité de mon matériel. L’équipement de Koonshu sera quant à lui publié plus tard dans la soirée.

L’idée est de vous aider à mieux cerner ce à quoi peut ressembler le contenu du sac d’un globetrotteur à tendance randonneur. N’hésitez pas à vous inspirer de cette liste, et à l’adapter à vos propres besoins. N’hésitez pas également à nous faire part de vos commentaires, si vous le souhaitez.

Comme vous le constaterez, une bonne partie du contenu de nos sacs à dos est consacrée à l’équipement multimédia (appareils photo, objectifs, caméra, ordinateur portable, disques durs, etc.). Nous avons choisi de débuter l’aventure avec ce matériel car nous souhaitons ramener de belles images et pouvoir continuer à faire vivre notre carnet de route, une fois sur la piste, tout en sachant que cet équipement est susceptible d’être perdu, cassé ou volé. Nous nous adapterons, si besoin. Sachez juste que vous pouvez gagner une demi-douzaine de kilos si vous décidez de vous affranchir de ce type d’objets. Cela n’est pas négligeable.

Sur ce, bienvenue dans ce qui sera à la fois ma salle de bain, ma garde-robe, ma chambre, mes outils de travail et de survie, ainsi que mon bureau durant cette aventure. Essuyez bien vos pieds à l’entrée et suivez le guide !

L’inventaire

Transport

  • 1 sac à dos de 60 L pour les déplacements et les treks.
  • 1 sac à dos de 22 L pour une utilisation quotidienne.

Vêtements

  • 1 bob.
  • 1 paire de lunettes de soleil et son étui.
  • 1 tour de cou chaud.
  • 1 tour de cou léger.
  • 1 T-shirt technique chaud à manches longues.
  • 2 T-shirts techniques légers à manches longues.
  • 2 chemises à manches longues.
  • 1 polaire technique Power Stretch.
  • 1 softshell à capuche.
  • 1 pantalon chaud.
  • 1 pantalon léger convertible.
  • 2 caleçons.
  • 3 boxers.
  • 5 paires de chaussettes.
  • 1 paire de chaussures de trail mi-montantes et sa paire de lacets de rechange.
  • 1 paire de sandales de randonnée.

Matériel de randonnée

  • 1 sac de couchage léger.
  • 1 sac à viande en soie.
  • 2 flacons de gel antiseptique.
  • 1 lampe de poche et ses piles de rechange.
  • 1 couverture de survie.
  • 1 couteau multifonction.
  • 1 couteau fétiche et son étui.
  • 1 montre.
  • 1 boussole.
  • 1 rouleau de ficelle.
  • 1 rouleau de papier hygiénique.
  • 10 sacs congélation.
  • 10 sacs poubelle 30 L.
  • 1 sac poubelle 120 L.
  • 1 moustiquaire.
  • 3 mousquetons.
  • 2 sangles.

Lecture et carnet de route

  • 1 livre.
  • 1 carnet de voyage.
  • 2 stylos et leurs recharges.

Sécurité, papiers, cadeaux et argent

  • 1 passeport et son étui.
  • 1 permis de conduire national et son étui.
  • 1 permis de conduire international et son étui.
  • 1 carnet de vaccination international et son étui.
  • 1 carte d’identité.
  • 1 certificat de groupe sanguin.
  • 1 carte d’assurance.
  • 1 carte bancaire Visa Premier et son étui.
  • 1 carte bancaire MasterCard et son étui.
  • 1 portefeuille sécurisé.
  • 1 portemonnaie d’appoint.
  • 1 lutin plastifié.
  • 5 photographies d’identité.
  • 1 liste de coordonnées utiles (consulats, assurances, banques, ami(e)s, famille, collègues, contacts, etc.).
  • Les copies des factures du matériel onéreux (appareil photo, objectifs, notebook).
  • Les références d’enregistrement pour les premiers vols.
  • 1 housse de 136 L pour envelopper nos sacs lors d’un stockage ou des déplacements risqués.
  • 1 cadenas et son câble.
  • 1 cadeau pour nos premiers hôtes à Rio de Janeiro.
  • 2 cartes-cadeaux HYATT offertes par Atalan.

Multimédia

  • 1 notebook, sa housse et son chargeur.
  • 1 disque dur 2,5’’ de 1 To, sa housse et son câble.
  • 1 clé USB de 2 Go.
  • 1 appareil photo numérique reflex, sa batterie et son chargeur.
  • 2 objectifs et leurs pare-soleil.
  • 1 toploader.
  • 1 étui pour objectif.
  • 5 cartes SDHC haute vitesse.
  • 1 adaptateur universel.
  • 1 bout de tissu microfibre.

Trousse de toilette

  • 1 brosse à dents et sa coque de protection.
  • 1 tube de dentifrice.
  • 1 coupe-ongles.
  • 1 stick de déodorant.
  • 2 paquets de mouchoirs.
  • 1 stick à lèvres.
  • 1 savon de Marseille et sa coque de transport.
  • 1 trousse de toilette légère.
  • 1 rasoir/tondeuse électrique polyvalent et son chargeur.
  • 1 spray antimoustiques vêtements.
  • 1 spray antimoustiques corps.
  • 1 flacon antimoustiques pour le trempage de la moustiquaire.
  • 12 préservatifs.
  • 1 paquet de chewing-gum.
  • 1 serviette microfibre et son gant de toilette léger.
  • 3 tubes de crème solaire.

Le poids

Le jour du départ, tout ce petit monde pèsera tranquillement :

  • 11,5 kg pour le sac à dos de 60 L.
  • 5,5 kg pour le sac à dos de 22 L.
  • 3,5 kg pour les vêtements et affaires portées (chaussures, polaire, pantalon, papiers, etc.).

Soit un total de 20,5 kg, dont 17 kg dans les sacs.

Remarques complémentaires

  • À l’exception des gants — qu’il nous faudra probablement nous procurer dans les pays froids — les vêtements techniques emportés devraient nous permettre de taquiner à la fois les 40 °C et les -20 °C.
  • Le sac de couchage emporté est volontairement léger et compact, mais ne me permettra pas de dormir à la belle étoile par grand froid.
  • Comme nous n’avons aucune idée de là où nous allons dormir sur la piste après les premiers jours, nous avons fait le choix de nous passer de tente afin de ne pas nous charger davantage.
  • Le contenu actuel de nos sacs a été pensé pour un voyage avec pied-à-terre réguliers (auberges de jeunesse, nuits chez l’habitant, etc.) dans lesquels nous pourrons nous délester d’une partie de l’équipement le temps de découvrir la zone. Nous ne sommes pas partis dans l’idée de porter constamment 17 kilos dans deux sacs, sur notre dos. Si nous venions à faire le choix de partir sur la route en marchant et en campant, nous adapterions le contenu de nos sacs pour nous limiter à 15 kg maximum (affaires et vêtements portés compris) et un seul sac chacun. Nous retirerions beaucoup de matériel et rajouterions quelques éléments destinés à la survie et la randonnée (tente, réchaud, sacs de couchage en plumes, etc.).
  • Sur la base de l’inventaire proposé ici, il est possible de gagner beaucoup de poids en se passant du matériel multimédia et d’encore un peu plus de confort (rasoir électrique, quelques sous-vêtements et hauts, le livre et le carnet de route, la crème solaire et les produits antimoustiques, etc.). En compagnie de Koonshu, nous savons vivre avec bien moins que ce qui est présenté ici, mais nous n’avons pas souhaité rogner davantage sur le multimédia, l’hygiène et la santé à ce stade de l’aventure. La santé et l’hygiène étant des priorités pour nous, c’est le matériel multimédia qui fera en priorité l’objet d’adaptations en cas de besoin franc d’allègement.
  • Nous partons sans guides touristiques papier, mais possédons quelques guides au format numérique, dont nous ne nous servirons probablement que peu. Nous verrons ce qu’il en sera à l’usage.
  • Nous n’emportons pas de téléphone portable.

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Partie I : le contenu des sacs de Audesou »

« Pourquoi pars-tu ? »

Publié par Audesou, le 31 octobre 2012 à 21:47

Fendre la nuit pluvieuse à toute vitesse, bercé par les vibrations régulières de ce vieux TGV qui semble ronronner de plaisir en avalant les kilomètres. Un regard sur la droite, et derrière la vitre humide et froide, la France éteinte qui défile peu à peu. Les paysages s’éloignent et s’estompent à mesure qu’avance le temps et que se consument les six heures jusqu’à la gare d’arrivée. De retour du Sud, des souvenirs plein la tête, au milieu de tous ces inconnus pour la plupart endormis. Peut-être est-ce là mon dernier voyage en train avant le tour du monde ? Expérience intrigante pour celui qui a passé une bonne partie de sa vie à voyager sur des voies.

Tout est prêt à présent. Dans moins d’une semaine, nos pas fouleront la piste. Aussi inconnue qu’attendue. Je ne me rends pas compte que le départ est si proche. Seul éveillé dans cette rame, seul dans la nuit, seul face à moi-même, je suis calme et serein.

Soudain, la porte coulissante s’ouvre. Sans détourner les yeux de la fenêtre, je sais qui est entré dans la pièce. Parmi les corps somnolents, nous sommes désormais deux à contempler la nuit qui meurt. La porte vient de se refermer. Déjà, l’atmosphère se fait plus lourde. Le doute s’est invité ici.

Je l’attendais.

Pas de manières entre nous, nous nous connaissons bien. Le voilà qui soulève l’accoudoir et qui s’assied à ma gauche. Nous tournons tous deux la tête l’un vers l’autre en silence. Pas un mot. Il me regarde de ses yeux blancs effrayants au fond desquels on ne lit rien. Le moment est arrivé. Je ne peux plus esquiver à ce stade la question que je cache et que je sens pourtant bouillonner en moi depuis des mois :

Pourquoi pars-tu ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne sais pas pourquoi je pars. Je me suis peu à peu convaincu que seuls le voyage et le temps m’apporteront la réponse.

J’envisage pourtant quelques pistes.

Si je publie ici cet article à cœur ouvert, c’est afin de pouvoir le relire beaucoup plus tard, pour savoir si j’avais visé juste ou non, et c’est surtout pour ne pas me laisser le choix d’oublier l’homme que je suis aujourd’hui. J’espère que ces quelques mots aideront l’homme que je deviendrai à comprendre ce qui m’a poussé un jour à quitter une femme, des ami(e)s, de la famille, des collègues, des lieux, une place dans ce monde et une vie que j’ai pourtant la sensation d’aimer plus que tout.

Parce que partir à l’autre bout du monde dans ces circonstances — se jeter dans l’inconnu quand tout va bien sans donner de date de retour et en embarquant son meilleur ami dans l’aventure — c’est peut-être finalement ce qui devrait être inscrit dans les dictionnaires en face du mot folie.

Pour les découvertes

Je crois que la première des raisons qui me pousse à partir, c’est le besoin d’assouvir ma curiosité.

Quand j’étais petit, j’ai un jour reçu en cadeau un globe terrestre lumineux. Beaucoup d’enfants l’auraient rapidement délaissé ou oublié dans un coin. Pas moi. Ce globe m’a appris les bases de la géographie, bien mieux que n’importe quel professeur. Il fut un temps où je connaissais les capitales des pays du monde entier sur le bout des doigts et où je m’endormais en tentant de retrouver au hasard dans ma tête le nom de 26 villes du monde entier : une pour chaque lettre de l’alphabet.

Ce globe m’a appris à aimer les cartes et à prendre conscience qu’il existait d’autres vies que la mienne : le monde était bien plus vaste que ce que je ne pouvais imaginer à l’époque. C’est en contemplant ce globe et en lisant Les Aventures de Tintin que sont nées mes premières envies de faire le tour du monde.

Pour les rencontres et l’ouverture d’esprit

Je crois que l’envie de partir, c’est aussi l’envie de conserver l’esprit ouvert et de faire des rencontres — quelles qu’elles soient.

Être capable de respecter et d’échanger des idées à la fois avec le dernier des pauvres dans la rue, ou l’homme d’affaires qui sirote du thé glacé du haut de son penthouse, cela n’a pas de prix.

Nous sommes nombreux à prétendre savoir garder notre esprit ouvert. Moi le premier. Et pourtant, je juge encore trop souvent mes interlocuteurs sur la base de mon propre code de valeurs, en oubliant parfois que chacun possède le sien, et que comprendre, c’est avant tout savoir se taire et écouter.

Je crois que les rencontres et le partage sont l’une des bases d’une vie épanouie. Et je crois que l’ouverture d’esprit est l’une des vertus de l’homme de bien.

Je crois que les rencontres qui arrivent m’aideront à grandir et devenir meilleur.

Pour le défi

En pratique, lorsque l’on vient de passer des mois à préparer son voyage, l’idée de « partir en tour du monde » n’a plus le charme exotique qu’elle dégageait à ses débuts, lorsqu’il s’agissait d’une idée nouvelle dans l’esprit du voyageur. L’idée est intégrée, et partir à l’autre bout du monde devient la suite logique des choses.

On en vient même parfois à oublier temporairement le défi humain, émotionnel, culturel et physique, que représente une telle aventure. Temporairement, car la prise de conscience sera probablement rude, d’ici quelques jours.

Que nous passions une semaine ou trois ans à l’étranger, je crois que si je pars, c’est aussi pour le défi. Pour sortir de ma zone de confort, et continuer à éprouver toujours plus mon sens de l’adaptation. Je crois que si je pars, c’est pour continuer à me prouver à moi-même que je suis capable de tout ce que je peux imaginer, pour devenir encore plus fort, encore plus résistant. Et paradoxalement, pour m’assouplir, car celui qui sait plier ne casse pas.

Avoir réussi à monter ce projet, et à l’emmener jusqu’au départ en compagnie de Koonshu est déjà une petite victoire, quelque part. Mais celle-ci ne me suffit pas.

Pour le voyage

Je crois que derrière le désir de partir se cache également l’envie de voyager.

Je suis de ceux qui considèrent que la vie n’est rien d’autre que le chemin vers la mort. Ma propre mort ne me fait plus peur, mais elle arrivera bien assez tôt. En attendant, bien plus que d’arriver, il m’importe de profiter du chemin chaque jour. C’est cette pensée qui me pousse en avant à chaque réveil, et c’est probablement cette même pensée qui me pousse dans la direction du départ aujourd’hui.

Et puis, je crois que le vrai voyageur n’est jamais parfaitement arrivé.

Pour provoquer le manque

Moins avouable car un tantinet malsain voire tabou dans un monde qui évolue à couvert, je crois que partir est en outre une manière de provoquer volontairement le manque. Aussi bien chez les gens que j’aime, qu’à l’intérieur de moi.

Comme chaque être d’émotions, je porte bon nombre de cicatrices qui s’évanouissent lentement au contact de l’amour, l’attention, l’affection, l’estime, la reconnaissance, le respect et la confiance qui me sont adressés.

L’absence — ou l’absence imminente — d’une personne chère, aide à communiquer ses sentiments profonds à l’égard de cette dernière. Ces derniers temps, j’ai parfois été très surpris de constater que je manquerai bien plus que je ne l’avais imaginé à certaines personnes. Surpris, bouleversé et triste, mais quelque part heureux et rassuré, de savoir que je comptais vraiment.

Je crois que derrière chaque départ, il y a une envie plus ou moins consciente de sentir que l’on est retenu. Je crois que mon départ ne déroge pas à la règle. Et je crois que prendre de la distance est une manière efficace pour se recentrer sur ce qui compte vraiment à nos yeux.

Pour la liberté

L’une de mes plus grandes peurs est de me retrouver enfermé, de perdre ma liberté. Qu’elle soit physique ou mentale.

J’aime la liberté. J’aime l’idée de décider moi-même chaque jour où je mènerai mes pas, j’aime me réveiller en pleine nature face au soleil en sachant que nous ne sommes pas dix êtres humains à vingt kilomètres à la ronde, j’aime l’idée de pouvoir partir et disparaître dans la minute sans laisser de traces, j’aime avoir le choix, j’aime être libre, j’aime prendre le temps d’avoir du temps pour moi et pour les gens et choses que j’aime. Bref, j’aime ma liberté. Elle m’est vitale.

Je crois que ce besoin viscéral de liberté est également l’une des principales causes de mon départ.

Pour l’intensité

Je ne connais plus l’ennui. Pour le meilleur et pour le pire, voilà des années que je ne me suis pas entendu exprimer un « Je sais pas quoi faire, je m’ennuie... ». J’aime ma vie active, et je ne l’échangerais pour rien au monde. Toujours l’esprit actif malgré mon rythme lent, je suis sans cesse à l’assaut de nouvelles expériences, dans le but de rentabiliser au maximum mon passage ici.

Je ne connais plus l’ennui car je le crains et l’étouffe. La lassitude, les journées qui défilent, se ressemblent, et qui n’apprennent plus rien, tout cela me fait peur. Avec l’absence de liberté, voilà probablement le sentiment que je supporte le moins. Quoiqu’à y réfléchir un peu, la routine n’est rien d’autre qu’une forme d’emprisonnement elle aussi.

Alors, quand certaines personnes inhalent ou s’injectent des substances variées, de mon côté, je me drogue à l’émotion forte. Chacun son truc, comme on dit. Je recherche l’intensité émotionnelle, l’absolu, les situations qui m’aident à me sentir vivant, les grands bouleversements, la peur, l’aventure et les défis. J’aime la sensation d’exister qui se dégage lorsque la vie nous rappelle subitement que l’avenir est incertain.

Je me suis longtemps demandé si partir était fuir et si départ était abandon. Aujourd’hui, je sais que je ne fuis rien, et sûrement pas moi-même. Je sais également que l’on peut prendre la mer, sans pour autant abandonner celles et ceux qui restent à quai.

Je crois que ce projet de tour du monde porté par l’inconnu est le fruit de ma volonté de vivre une vie riche et intense.

Pour la quête

Pour finir, je crois que La Piste Inconnue, c’est avant tout une quête.

J’ai toujours suivi mon intuition et mes rêves. Et c’est encore ce qui se passe au moment où j’écris ces lignes. Je ne crois pas au destin, et je ne sais pas vraiment pourquoi je pars. Ce que je sais, c’est que la suite se déroule dans cette direction, et qu’il y a des tas de choses à découvrir sur le chemin.

Alors, même si mon cœur et ma tête se remplissent peu à peu de doutes à mesure que les aiguilles tournent, je prends cette piste inconnue. Car tel Santiago dans L’Alchimiste, je sais que partir, c’est finalement toujours aller à la conquête de soi...

Partir, pour mieux revenir ?

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Quels tours de cou choisir pour partir en tour du monde ?

Publié par Koonshu, le 27 octobre 2012 à 22:18

Sans avoir lu le titre de cet article, auriez-vous deviné ce qui se cachait derrière cette image ? Pas sûr. D’autant plus que l’on n’en croise pas tous les jours.

Mais pourquoi est-ce que je vous parle de tours de cou aujourd’hui ? La raison est simple, nous allons en emporter trois chacun avec Audesou pendant notre voyage. Explications.

Pourquoi emporter un tour de cou ?

Pendant notre aventure, nous allons traverser beaucoup de pays et donc de nombreux climats, certains chauds, certains froids. Il faut donc pour chacun de ces climats nous adapter au mieux au niveau vestimentaire pour ne pas avoir froid ou pour éviter d’avoir des coups de soleil par exemple.

Un tour de cou nous permettra ainsi de protéger notre cou du soleil et du vent pendant la traversée des pays chauds. Il nous permettra également de le protéger du froid et du vent glacial pendant nos marches dans les pays froids. Quand on sait qu’Audesou craint énormément le soleil, il était impératif pour nous de trouver une solution pour éviter tout problème de peau, cette solution nous paraissait donc la meilleure.

Choix de nos tours de cou

Le choix ne fut pas complexe, pour une fois. On peut même dire qu’il s’est imposé à nous pendant nos explorations dans les magasins à la recherche de notre équipement. Nous avons en effet croisé pour la première fois les tours de cou dans un magasin Au Vieux Campeur à Paris. Pas n’importe lesquels puisqu’il s’agissait de tours de cou de la marque BUFF. Nous avons été attiré par cette marque grâce notamment à leur packaging. Exemple avec l’image qui suit :

Le support du tour de cou, en forme de mouton, attire obligatoirement l’œil. De plus, quand on regarde bien cette image, on voit le mouton porter le tour de cou de plusieurs manières différentes : bandana, bandeau, tour de cou, etc. Nous nous sommes donc intéressés à cette marque et ses produits. Après quelques jours et recherches plus tard, nous étions équipés de 2 tours de cou BUFF chacun. Ce ne fut pas l’achat le plus réfléchi de notre panoplie, mais nous avons été conquis de son utilité rapidement. Très fonctionnels, ils nous serviront la plupart du temps de simples tours de cou. Ils pourront également nous servir de bandeaux ou de bandanas dans les pays chauds, pour éviter les coups de chaleur.

Il existe de nombreux types de tours de cou différents au sein de la marque BUFF (tour de cou traditionnel, avec capuche, avec une bande réfléchissante pour les cyclistes par exemple, etc.). Là encore, notre choix ne fut pas complexe. Nous avions deux besoins pour deux produits différents : un tour de cou pour les pays chauds et un autre pour les pays froids. Nous avons même opté pour un tour de cou supplémentaire chacun suite au test des deux premiers. Voici ceux que nous avons choisi au final.

Tours de cou de Audesou

Pour les pays chauds, deux Wool BUFF

Audesou s’est orienté vers des tours de cou en laine mérinos. Grâce à cette laine, le tour de cou peut servir aussi bien dans les pays chauds que froids. Il permettra en plus de bien arrêter les rayons UV du soleil, ce qui n’est pas négligeable pour Audesou. On peut le trouver aujourd’hui à 21,5 € sur le magasin en ligne de BUFF.

Pour les pays froids, un Cyclone BUFF

Ce tour de cou est composé de deux parties. Celle du haut qui est assez légère pour couvrir la partie basse de la tête (bouche, nez et oreilles). Celle du bas composée d’une matière plus épaisse pour protéger davantage le cou du froid et du vent, d’où son nom, le Cyclone BUFF. Grâce à ce tour de cou, plus besoin de prendre une écharpe. C’est du poids et de l’encombrement en moins, que demander de plus ? Il est légèrement plus cher que le Wool BUFF puisqu’il coûte aujourd’hui 32 €, toujours sur le site de BUFF.

Tours de cou de Koonshu

Pour les pays chauds, un Original BUFF et un Wool BUFF

L’original BUFF est en quelque sorte le tour de cou de base de BUFF. Très léger et fonctionnel, il sera l’un des mes compagnons réguliers durant l’aventure. Son prix actuel de 15 € est un peu plus attractif que le Wool BUFF, que j’ai choisi d’emporter lui aussi pour les qualités de la laine mérinos.

Pour les pays froids, un Cyclone BUFF

Comme Audesou, j’ai choisi ce tour de cou qui me sera fort utile pendant la traversée des pays froids.

Conclusion

Nous savons même avant de partir que ces tours de cou nous seront indispensables tout au long du voyage. Nous les avons déjà testés à plusieurs reprises, lors de randonnées ou dans la vie de tous les jours. Regardez attentivement les photos qui arriveront pendant notre voyage, vous pourrez alors observer ces tours de cou sur des mannequins, Audesou et moi-même.

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Connaissez-vous la laine mérinos ?

Publié par Audesou, le 22 octobre 2012 à 20:10

Il y a quelques mois, si l’on avait évoqué devant moi l’idée de partir en tour du monde avec des vêtements en laine, j’aurais brusquement frémi au souvenir de cette matière qui, à n’en pas douter, a su à elle seule traumatiser plusieurs générations d’enfants.

La scène se déroule à l’hiver 1994. Trois enfants jouent dans la rue enneigée. De sa fenêtre, un petit garçon les remarque et s’apprête à sortir les rejoindre. Quand soudain...

— N’oublie pas de mettre ta jolie cagoule en laine, en sortant sous la neige ! Le turquoise va si bien avec ton petit pull violet et ton pantalon vert, et puis elle fait ressortir tes yeux bleus.
— Mais maman, j’aime pas ma cagoule. Elle est moche, elle gratte de partout et ça fait de l’électricité quand j’essaie de l’enlever !
— Peut-être, mais au moins tu n’attraperas pas froid !
— Mais il fait pas froid !
— Tu mets ta cagoule ou tu restes à l’intérieur.
— Mais...
— Ne discute pas.
— ...

En 1994, les seuls moments où j’aimais ma cagoule en laine turquoise, c’est quand elle sortait de la machine à laver et que je savais qu’on ne me forcerait plus à la porter pendant longtemps : elle mettait ce qui me paraissait alors être deux semaines à sécher.

Mes premiers contacts avec la laine ont donc été quelque peu entachés de mauvaises expériences, et, jusqu’à très récemment, j’avais classé cette matière dans le dossier « À oublier » de mon esprit. Sans regrets.

Mais ça, c’était avant. Avant nos recherches sur l’équipement le plus adapté pour partir en voyage autour du monde. Avant que nous ne découvrions la laine mérinos avec Koonshu.

Qu’est-ce que la laine mérinos ?

La laine mérinos provient de la tonte du mouton du même nom : le mérinos.

Bien plus fine que sa cousine la laine traditionnelle, ses qualités intrinsèques en font un matériau particulièrement intéressant pour les globetrotteurs.

Avantages de la laine mérinos

Petit tour de ses avantages et de ses inconvénients, en commençant par sa plus grande qualité, qui ravira les sportives et sportifs qui ont déjà fait l’expérience de passer plusieurs jours enfermés dans les mêmes vêtements en fibres synthétiques. Vous ne sentez pas de quoi je veux parler ? Mais si, voyons...

Elle n’a pas d’odeur

C’est probablement là sa plus grande qualité. La laine mérinos n’a pas d’odeur. Plus précisément, elle ne retient pas les odeurs.

Tout dépend de la manière dont vous envisagez votre tour du monde. Mais si vous n’êtes pas certain de pouvoir vous doucher et porter des vêtements fraîchement lavés chaque matin, alors arrivera très rapidement un moment où, quoi que vous fassiez, quel que soit votre niveau d’hygiène, vous ne sentirez plus tout à fait la fleur. Nous l’oublions souvent dans nos sociétés aseptisées, mais nous sommes ainsi faits. Nos corps ne secrètent pas naturellement de l’arôme de cèdre ou de cerise du Japon.

Ainsi, il arrivera peut-être des matins où votre peau n’aura pas rencontré le flot issu d’une pomme de douche depuis quelques jours, et où vous n’aurez le choix que de porter des vêtements sales. C’est là que vous apprendrez à apprécier les qualités de la laine mérinos.

N’en doutez pas : même Rose Byrne sent mauvais après avoir crapahuté trois jours dans les montagnes Bleues sans pouvoir se laver correctement ni se changer. Sauf si elle porte de la laine mérinos, évidemment.

Elle est légère

Comme évoqué plus tôt, la laine mérinos est beaucoup plus fine que la laine traditionnelle. Qui dit plus de finesse dit plus de légèreté, et cela tombe bien car c’est justement l’une des qualités recherchées lorsque l’on transporte perpétuellement ses vêtements sur son dos.

Elle tient chaud

Pour autant, la laine mérinos reste de la laine.

Tout comme c’est le cas pour sa cousine, l’air qui s’insinue et qui est plus ou moins retenu entre les fibres du tissu agit comme un isolant thermique. Il atténue le transfert de chaleur vers l’extérieur. Bref, la laine vous garde au chaud.

Elle est respirante

Autre particularité commune avec la laine traditionnelle, plus il fait chaud, plus la laine sèche et plus les fibres se contractent, permettant ainsi le passage d’une plus grande quantité d’air à travers le tissu. Votre peau respire.

Fait intéressant, en cas d’effort physique ou de grosse chaleur, il est très probable que vous vous mettiez à suer à grosses gouttes dans votre vêtement en laine. Une fois encore, la laine est là pour vous. Relativement hydrophile, elle absorbera l’humidité de votre corps pour la libérer sous forme de vapeur d’eau à l’extérieur. Pour vous, l’intérêt est double : vous sècherez plus vite, et le processus d’évaporation vous aidera à ne pas surchauffer.

Elle ne gratte pas

Rappelez-vous de l’hiver 1994 narré plus haut. Peut-être l’avez-vous connu, vous aussi.

Ce temps est révolu, désormais. Toujours parce que ses fibres sont plus fines que celle de la laine traditionnelle, la laine mérinos ne gratte pas, et semble douce au toucher. Vous pouvez même dormir avec, si le cœur vous en dit.

Elle sèche vite

Par rapport aux autres laines, la laine mérinos absorbe moins d’eau et sèche plus vite. C’est toujours ça de pris lorsque l’on est à la fois le porteur, la machine à laver et l’étendoir.

Inconvénients de la laine mérinos

Cela fait beaucoup de bonnes raisons d’apprécier la laine mérinos. Pour être juste, voici ci-dessous les deux inconvénients que nous lui trouvons.

Elle coûte cher

La laine mérinos est plus rare que la laine traditionnelle, et donc plus onéreuse.

De manière générale, cela se ressent surtout lorsque l’on recherche des produits haut de gamme, et donc que l’on s’adresse à des fabricants spécialisés.

Elle fatigue probablement à long terme

La fibre de laine mérinos est fine. À ce stade, vous l’avez compris.

Nous n’avons pas découvert la laine mérinos suffisamment tôt pour pouvoir tester son endurance sur une longue période. Et notamment sa résistance à l’abrasion lorsqu’elle est portée au contact du sac à dos. Mais nous avons la sensation que cette matière fatigue probablement à long terme, du fait de sa finesse.

Affaire à suivre.

Où se procurer des vêtements en laine mérinos ?

Il est relativement difficile aujourd’hui de se procurer de bons vêtements en laine mérinos ailleurs que chez des fabricants spécialisés.

Voici la liste des principaux fabricants qui proposent des vêtements en laine mérinos, techniques ou non :

À noter que Décathlon propose timidement depuis plusieurs saisons quelques vêtements en laine mérinos.

Notre choix : Icebreaker

Le néo-zélandais Icebreaker est l’un des premiers a avoir su exploiter les avantages de la laine mérinos pour confectionner des vêtements techniques. Sa réputation dans le domaine n’est plus à faire.

Parmi tout ce petit monde, nous avons donc choisi avec Koonshu de faire confiance à ce fabricant ainsi qu’à sa sympathique équipe, en embarquant dans notre sac un T-shirt technique Icebreaker chacun.

Plus précisément, un T-shirt à manches longues, le Oasis Long Sleeve Crewe.

Ce T-shirt technique a la particularité de pouvoir aussi bien être porté seul par temps chaud, qu’en tant que couche de base par temps froid. Sa polyvalence et sa légèreté en font un vêtement parfait en tour du monde. Sur le papier en tout cas.

Espérons juste qu’il résistera suffisamment longtemps à l’abrasion, car il sera probablement malmené.

À titre indicatif, le prix de vente grand public du Icebreaker Oasis Long Sleeve Crewe est aujourd’hui de 79,95 €.

Notez également que la plupart des fabricants proposent des chaussettes en laine mérinos. Pour les raisons que vous pouvez imaginer au regard des qualités du matériau, il peut s’agir là d’un bon investissement. De notre côté, nous avons fait le choix de ne pas opter pour le mérinos pour les chaussettes que nous emporterons au départ, mais nous reviendrons peut-être sur cette décision, une fois sur La Piste Inconnue !

La laine mérinos et vous

Et vous, avez-vous déjà tenté l’expérience du mérinos ?

N’hésitez pas à nous faire part de vos retours élogieux ou non dans les commentaires !

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