Ilha Grande : une île paradisiaque
Publié par Koonshu, le 17 novembre 2012 à 08:00
Notre séjour sur Ilha Grande est désormais terminé, le temps est donc venu pour moi de vous conter notre aventure sur ce petit bout de terre. C’est depuis Parati, ville située au sud de cette île que je m’apprête à vous écrire cet article.
Pourquoi aller sur Ilha Grande ?
Pendant la préparation de notre voyage, j’avais repéré cette île durant ma recherche des lieux intéressants à visiter. Ilha Grande m’avait attiré par son côté nature, avec de nombreuses plages et forêts à parcourir. Pour nous qui aimons marcher, c’était une destination rêvée.
Premiers pas sur l’île
Notre première impression fut assez étrange, pas vraiment mauvaise mais pas non plus extraordinaire. Beaucoup de touristes étaient présents. Elle était loin l’image de l’île désertique et paradisiaque. Mais le cadre était vraiment grandiose, comme vous pourrez le voir sur les photos plus bas dans l’article.
L’arrivée dans cette ville coïncidait avec la fin de notre aventure à Rio de Janeiro, en compagnie de Josete et Nelson. Nous nous retrouvions donc seuls, lâchés dans la nature, à ne devoir compter que sur nous-mêmes. Le moral n’était donc pas au beau fixe mais après une longue marche dans les rues et les alentours de la ville principale, Abraão, nous commencions doucement à reprendre du poil de la bête.
Activités sur l’île
Nous sommes restés 5 jours sur l’île, entre le dimanche 11 vers 15:00 et le jeudi 15 à 10:00. Nous avions donc du temps pour nous reposer et faire des randonnées. Car oui, c’est une île qui est parfaite pour faire des treks. Il n’y a presque aucun véhicule à moteur sur ces terres, juste quelques véhicules municipaux et militaires et c’est tout. Tous les chemins doivent donc être arpentés soit en vélo, soit à pied.
Plusieurs pistes sont prévues pour faire des randonnées : des courtes, des longues, des pentues, des planes, etc. Il y en a pour tous les goûts. Nous avons donc réalisé deux treks durant notre séjour. Ces deux marches nous conduisant à chaque fois sur une plage paradisiaque, et c’est peu dire.
La première, à Dois Rios, ville située au sud de l’île. Ce village avait la particularité d’abriter une prison jusqu’en 1994. Il n’en reste plus qu’un vestige maintenant, c’est dommage, nous souhaitions l’explorer. La plage quant à elle est à couper le souffle. Sable fin, cocotiers, eau claire, presque déserte, montagnes derrière, petite île en fond. Que demander de plus ? À part le soleil, qui faisait encore cache-cache avec les nuages...
La seconde, à Lopes Mendes, plage située au sud-est, qui est selon certains guides la plus belle plage du Brésil. Il faut environ 2 heures 30 de marche depuis la ville pour y arriver. À 5 minutes du rivage, encore dans la forêt, nous pouvions entendre le souffle puissant des vagues qui s’abattent les unes après les autres sur le sable fin. Je ne sais pas si elle peut mériter ce titre de plage la plus belle du Brésil, en tout cas, elle figure certainement dans le top 10.
Nous espérions faire un autre trek. Se rendre sur le pic d’une des montagnes situées sur l’île, mais le temps a eu raison de nous. Toute la journée du mardi, la pluie nous a rappelé que nous sommes soumis aux aléas de la météo. Du coup, nous sommes restés dans notre auberge de jeunesse.
Notre première pousada
Peu avant de partir en voyage, nous avions réservé notre pousada (auberge de jeunesse en portugais) sur cette île pour être sûrs d’avoir un endroit pour dormir les soirs. Mieux vaut être prudent, nous l’avons appris à nos dépends plus tard, mais cela fera l’objet d’un nouvel article.
C’était la première fois pour Audesou et moi-même que nous dormions dans une auberge de jeunesse en Amérique du Sud. La sensation est un peu étrange. Nous sommes avec de parfaits inconnus, et pourtant, chacun partage tout avec les autres (nourriture, bons plans, objets, etc.). C’est en quelque sorte une petite communauté. La langue anglaise est obligatoire pour pouvoir communiquer.
La sensation de malaise qui s’installe au début lorsque l’on ne connait pas les ficelles de ce type d’établissements s’estompe rapidement. L’on se sent au final presque chez soi ensuite.
Le seul vrai problème avec cette pousada (et de manière générale) était sa connexion internet, vraiment lente. Rédiger un article avec de nombreuses photos, comme celui sur la maison de Josete et Nelson, fut extrêmement compliqué. Cela ne nous a pas facilité la tâche pour vous donner des nouvelles. Exemple avec cet article, que j’ai dû repousser d’une journée pour cause d’une connexion internet défaillante. En tout cas, nous faisons notre maximum pour écrire régulièrement.
Nous avons apprécié cette première expérience dans une pousada puisque nous avons déjà réservé nos prochaines nuits dans ce type d’établissements.
Avec un beau soleil, nous aurions pu passer un séjour de rêve sur cette île. Malgré tout, nous en gardons un très bon souvenir. Les paysages sont tellement magnifiques, il aurait été dommage de passer à côté.
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