Singapour

Publié par Audesou, le 17 décembre 2013 à 10:27

Entre l’Indonésie et la Malaisie, Singapour a été une étape majeure pour La Piste Inconnue. Après 376 jours passés à mes côtés, c’est le lieu où Koonshu a quitté l’aventure. Le lieu où La Piste Inconnue aurait pu s’arrêter, brutalement. Le lieu où La Piste Inconnue a continué, finalement.

Ex-Dragon en recherche perpétuelle de l’excellence, cité-État verte à la plastique impeccable et à l’économie prospère, véritable havre de paix multiculturel pour qui arrive de la trépidante Indonésie, Singapour a assurément de nombreux atouts. À y regarder de plus près, on voit pourtant apparaître les failles derrière le masque lisse. Qu’importe : plongés dans une valse frénétique entre travail, restaurants et shopping, bien peu de Singapouriens s’en soucient. Alors on continue la danse, dans cette belle et paradoxale ville qui s’enorgueillit de sa réussite et de son indépendance.

Synthèse de mon aventure, anecdotes et autres conseils aux voyageurs...

Ce que j’ai apprécié

  • Retrouver un lieu propre, organisé et relativement calme — au sens occidental du terme — après presque un mois passé dans le tourbillon indonésien.
  • La nourriture, très bon marché et très variée, dans les cantines locales.
  • Constater que les processus d’urbanisation de Singapour sont pensés et réfléchis longtemps avant d’être déployés.
  • La diversité ethnique et culturelle, entre Chinois, Malais et Indiens.
  • Les « passages secrets ». À Singapour, il semble toujours y avoir mille et une façons de se rendre d’un point A à un point B. Souvent interdites et souterraines.
  • Le nombre d’espaces verts, même dans le centre-ville.
  • Ne plus me faire harceler par des vendeurs de bouts de ficelles dans la rue, et pouvoir de nouveau compter sur mes interlocuteurs sans problème.
  • Le superbe aéroport Changi.
  • La qualité de l’architecture de la plupart des grands bâtiments.
  • Traverser le quartier Little India bondé un dimanche. Une expérience simplement inoubliable et indescriptible.
  • Marcher des heures, de nuit, dans le quartier de Marina Bay.
  • Le côté très serein de la ville, malgré une densité plutôt élevée.

Pour en savoir plus sur mon aventure à Singapour, consultez la catégorie « Singapour ».

Ce qui m’a interpelé

  • Le côté « trop beau pour être vrai » de Singapour, qui se confirme un peu lorsque l’on commence à creuser et échanger avec les locaux.
  • Le nombre hallucinant de caméras dans les rues, souvent camouflées, mais dont l’œil inquisiteur est bien ouvert sur vous.
  • La superstition très répandue et palpable chez les Chinois.
  • La violence et la soudaineté des orages.
  • L’anglais, parlé par de nombreux Singapouriens, mais souvent de manière très approximative. À Singapour, on parle plutôt Singlish.
  • Le manque d’intérêt général des Singapouriens pour la culture, malgré le haut niveau d’instruction du pays.
  • Le rythme de vie travail/shopping/restaurants, que semblent avoir adopté de façon plus ou moins consciente et souhaitée de très nombreux Singapouriens.
  • La ghettoïsation déconcertante, bien que totalement assumée, notamment chez les Chinois et Indiens.
  • Malgré une recherche architecturale évidente, de nombreux bâtiments ne semblent pas conçus pour résister à l’épreuve du temps.
  • Le fait que tout tourne autour du travail à Singapour : ici, si vous ne travaillez pas, vous n’existez pas ou peu, socialement parlant.
  • L’extrême discrétion des forces de l’ordre, qui sont pourtant sur les lieux en quelques dizaines de secondes en cas de besoin. La majorité des policiers de Singapour qui patrouillent les rues sont en civil. Sans compter le nombre d’yeux qui scannent, à distance mais constamment, les images renvoyées par les caméras.
  • Le nombre hallucinant d’interdictions en tous genres, qui diffèrent selon les lieux : interdit de mâcher un chewing-gum, interdit de courir, interdit de manger ou de boire, interdit de s’arrêter, interdit de transporter du durian, interdit de traverser la rue, interdit de faire la grève, interdit de posséder des armes blanches ou à feu, etc.
  • Et les amendes salées qui sanctionnent ceux qui oseraient braver les interdits mentionnés ci-dessus.
  • Les animations et investissements mis en place par le gouvernement pour dynamiser les nouveaux quartiers de la ville.
  • La culture du paraître et de l’avoir, qui consume chaque jour un peu plus celle de l’être.
  • Le nombre de centres commerciaux.

Mon budget

J’ai passé au total 4 jours à Singapour entre le 14 et le 18/11/2013.

Total des dépenses
56,70 €
Budget moyen quotidien
14,17 €

Ne vous y trompez pas : si mon budget moyen quotidien est relativement bas, c’est parce que, malgré quelques achats qui devenaient nécessaires après plus d’une année sur la route, j’ai eu la chance d’être hébergé gratuitement lors de mon séjour à Singapour. Il est possible de s’y nourrir très bien et pour pas cher quand on sait où manger, mais gare à tous les autres postes, qui siphonnerons tranquillement votre portefeuille. En particulier l’hébergement. Le coût de la vie à Singapour est — de loin — le plus élevé de tous les pays d’Asie du Sud-Est.

L’unité monétaire de Singapour est le dollar de Singapour (S$).

Conseils aux voyageurs

  • L’eau du robinet est parfaitement potable partout à Singapour.
  • Si vous envisagez de vous rendre en bus en Malaisie suite à votre séjour à Singapour, il est bien plus intéressant financièrement de se rendre en bus public depuis Singapour jusqu’à la ville-frontière malaisienne de Johor Bahru avant de prendre un autre bus depuis ce point vers votre destination en Malaisie, plutôt que d’acheter un ticket de bus direct depuis Singapour vers votre destination en Malaisie.
  • Singapour est une ville particulièrement sûre. Ne jouez pas au héros, mais marcher seul dans les rues, même pour une femme, même très tard la nuit, n’est la plupart du temps pas un souci.
  • Le moyen le plus rapide et bon marché de se rendre en centre-ville depuis l’aéroport est d’emprunter le MRT.
  • Si vous transportez avec vous des couteaux, expliquez spontanément avec un grand sourire pourquoi ils vous sont utiles ou nécessaires à l’agent des douanes, en rentrant sur le territoire. Notez que, comme les armes blanches sont interdites, la confiscation temporaire ou totale est un droit à leur propre discrétion.
  • Ne tentez jamais de corrompre un représentant d’une quelconque autorité à Singapour. La corruption est quasi absente du pays, et les tentatives sont lourdement sanctionnées.
  • Pour manger pas cher, comme partout, suivez les locaux et cherchez la food court (cantine collective) la plus proche. Elles sont partout, et les meilleures sont parfois volontairement peu évidentes à repérer depuis la rue.

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L’Indonésie

Publié par Audesou, le 11 décembre 2013 à 00:53

Tandis que je traverse actuellement une Malaisie péninsulaire dans l’eau jusqu’au cou, retour sur un pays semblable à bien des égards, même si ô combien moins développé : l’Indonésie.

Surprenant. Intéressant. Bien qu’au final, un peu décevant. Quatrième pays du monde en nombre d’habitants, ce pays-archipel constitué de milliers d’îles est tellement vaste, que nous n’avons fait que le survoler pendant un mois, de Bali à Java, en compagnie de Koonshu.

Synthèse de notre aventure, anecdotes et autres conseils aux voyageurs...

Notre parcours

  1. Kuta.
  2. Ubud.
  3. Kintamani.
  4. Ketapang.
  5. Taman Nasional Baluran.
  6. Bondowoso.
  7. Sempol.
  8. Taman Nasional Bromo Tengger Semeru.
  9. Yogyakarta.

Pour en savoir plus sur notre parcours en Indonésie, consultez la page « L’itinéraire ».

Ce que nous avons apprécié

  • Découvrir ce pays et sa culture, qui nous étaient jusqu’alors inconnus.
  • Contempler certains des nombreux volcans qui peuplent l’archipel.
  • Pouvoir voyager en dépensant de nouveau très peu d’argent, après la très chère Australie.
  • La nourriture, presque toujours à base de pâtes ou de riz, mais aux variations appréciables et originales.
  • L’aventure, lors de chaque déplacement.
  • La diversité des paysages.
  • Aller à la rencontre des locaux, hors contexte d’achat/vente de produits ou de services.
  • La musique et les odeurs, à proximité des temples hindouistes de Bali.

Pour en savoir plus sur nos aventures en Indonésie, consultez la catégorie « Indonésie ».

Ce qui nous a interpelé

  • L’absence de douches.
  • La discrimination raciale, lancinante, quotidienne et pesante.
  • La surpopulation.
  • La difficulté à se déplacer dans le pays, dès lors que l’on souhaite utiliser les transports locaux et que l’on est étranger.
  • La très forte supériorité de l’islam, en nombre de croyants, par rapport aux autres religions pratiquées sur le territoire.
  • Le nombre incroyable de deux-roues sur les routes.
  • Le tourisme de masse, sur l’île de Bali.
  • Le fait que des bandes-son automatiques soient utilisées pour les appels à la prière depuis les mosquées.
  • La malhonnêteté de nombreux professionnels du tourisme : guides, transporteurs, vendeurs, hébergeurs, etc.
  • Le très faible coût de la vie.
  • Les sollicitations constantes de la part des locaux pour vendre tantôt un sarong, tantôt un trajet en moto, tantôt une randonnée guidée. Insupportable.

Notre budget

Nous avons passé au total 26 jours en Indonésie entre le 18/10 et le 14/11/2013.

Total des dépenses à deux
455,29 €
Budget moyen quotidien à deux
17,51 €
Budget moyen quotidien par personne
8,76 €

De tous les pays traversés jusqu’à présent par La Piste Inconnue, l’Indonésie est celui où le coût de la vie est le plus bas. Plus bas encore qu’un pays comme la Bolivie, qui est tout de même le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud. Si vous voyagez comme nous avec un petit budget, veillez toutefois à négocier très sévèrement le prix des transports et de l’hébergement, car de trop nombreux indonésiens trouveront normal de vous proposer de prime abord des prix indécents — parfois littéralement 200 fois plus élevés que le prix proposé aux locaux — sous prétexte que vous êtes un étranger. Certains voyageurs acceptent cet état de fait. Pas nous. À vous de choisir votre camp.

L’unité monétaire de l’Indonésie est la roupie indonésienne (Rp).

Conseils aux voyageurs

  • Les Balinais, majoritairement hindouistes, déposent quotidiennement des offrandes à même le sol, dans les rues, que vous ne pourrez pas manquer. Il est de bon goût d’éviter de marcher dessus.
  • Ne touchez pas la tête d’un enfant.
  • Ne buvez pas l’eau du robinet en Indonésie.
  • Les indonésiens n’utilisent pas de papier toilette, mais s’essuient les fesses avec la main gauche et une bonne dose d’eau.
  • Dès lors, il est très mal perçu de toucher la nourriture ou les gens avec la main gauche, a fortiori la tête d’un enfant.
  • En revanche, les contacts physiques entre individus du même sexe sont monnaie courante. En tant qu’homme, ne soyez pas surpris si un indonésien vous touche les épaules, les coudes, les genoux ou les cuisses en vous parlant. Il n’y a derrière ce comportement aucune connotation sexuelle.
  • Les indonésiens utilisent des toilettes de type « toilettes à la turque » et ne connaissent souvent pas la pomme de douche. En Indonésie, on se lave grâce à un bac rempli d’eau froide que l’on vient se verser sur le corps avec un petit récipient en plastique toujours posé à proximité. Ne polluez pas l’eau contenue dans ce bac, et ne sautez surtout pas dedans en pensant vous y baigner. Sans mauvais jeu de mots, dans les zones rurales, l’eau courante n’est pas courante.
  • Quelques mots d’indonésien, accompagnés de gestes et de sourire, vous permettront de vous faire plus ou moins comprendre partout. Essayez, c’est facile !
  • Beaucoup d’indonésiens ne vous diront jamais « non » et préféreront vous mentir que d’admettre qu’ils n’ont pas la réponse à votre demande, ce qui reviendrait à perdre la face à leurs yeux. Lorsque vous avez besoin d’une information fiable, n’hésitez pas à consulter plusieurs personnes. Même si les réponses concordent, préparez-vous à toute éventualité.
  • Ne demandez jamais d’informations concernant les transports à quelqu’un susceptible de vous emmener quelque part en échange d’un paiement.
  • Sur le papier, on roule à gauche en Indonésie. Dans les faits, on roule où l’on peut.
  • Si vous louez un véhicule, sachez qu’en cas d’accident, vous serez très souvent considéré en tort tout simplement parce que vous êtes étranger.
  • Il est très difficile de connaître les horaires de départ et d’arrivée des transports en commun. Et je ne suis pas certain que les conducteurs des véhicules ne les connaissent eux-mêmes.
  • Contrairement à ce que l’on vous dira souvent, les transports en commun officient toujours à travers le pays malgré l’omniprésence des deux-roues. Il faut parfois trouver le bon axe routier et patienter jusqu’à voir le bon véhicule arriver. De formes diverses (tantôt bus, tantôt pick-ups, tantôt minibus), on les repère de très loin, car ils sont souvent bondés de locaux.
  • Parfois, parce que vous êtes étranger, on ne s’arrêtera tout simplement pas pour vous, considérant que vous devriez payer une navette touristique.
  • Tout, sur la très touristique île de Bali, est plus coûteux qu’ailleurs en Indonésie.
  • Le stop fonctionne en Indonésie, mais nombreux sont les conducteurs qui vous demanderont de l’argent en échange. Mettez les choses au clair avant d’embarquer.
  • Gardez votre calme en toutes circonstances. Il est très mal perçu de s’énerver en public en Indonésie.
  • Gardez le sourire lorsque vous négociez, et ne prenez pas cela trop au sérieux. Ne négociez pas pour 1 000 roupies indonésiennes, mais n’hésitez pas à éclater de rire si l’on vous propose un prix exorbitant. Alors seulement, la négociation pourra commencer.
  • Montrer à votre interlocuteur que vous connaissez les prix locaux vous fera gagner son respect.
  • Porter la barbe peut vous ouvrir des portes au contact des musulmans, qui sont majoritaires en Indonésie.
  • Si vous avez le sommeil léger, sachez que les appels à la prière lancés par haut-parleurs depuis les mosquées sont très réguliers et s’entendent à des kilomètres à la ronde. Y compris la nuit.
  • Ne marchez pas sur les trottoirs, véritables parcours du combattant criblés de trous béants. Marchez à l’extrême droite de la chaussée, en faisant attention aux deux roues.
  • On dit que le bakchich est courant dans les zones touristiques du pays, sans que je ne puisse le confirmer ou l’infirmer.

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Survol de l’Indonésie

Publié par Audesou, le 28 novembre 2013 à 12:16

Je n’ai pas su apprécier les quelques semaines durant lesquelles La Piste Inconnue a survolé l’Indonésie.

Arrivé aux côtés de Koonshu le vendredi 18 octobre 2013 depuis une Australie vide, j’ai découvert un pays surpeuplé, bruyant, sale et chaotique. À travers un parcours qui nous a fait traverser l’île de Bali ainsi que la partie est de sa grande sœur, Java, j’ai été effaré de constater à quel point à tous les coins de rues on a tenté de me vendre tout et n’importe quoi à des prix parfois 200 fois supérieurs au cours du marché local, le tout avec le sourire. J’ai également été frustré, pour la première fois en une année de voyage, de ne pas savoir manier la langue officielle du pays. Dès lors, quasi incapable de tisser des liens authentiques avec les locaux, dégoûté par le mépris ambiant trop présent vis-à-vis de l’étranger dès que de l’argent est en jeu, ainsi que par l’empreinte lourde du capitalisme et du tourisme de masse, le tout sur fond du départ annoncé de Koonshu qui allait intervenir un peu plus tard à Singapour, difficile de garder un bon souvenir de mon passage sur ces terres.

Le jeudi 14 novembre 2013, je quittais le pays et m’envolais depuis Yogyakarta, heureux de tourner cette page dont l’écriture avait parfois semblé s’éterniser, tout en sachant que l’arrivée à Singapour entraînerait de gros bouleversements et sonnerait la fin d’une époque ainsi que, peut-être, le début de la fin pour La Piste Inconnue.

Ce tableau bien sombre est bien sûr à nuancer.

Le premier mot du titre de cet article, survol, n’a pas été choisi par hasard. En Indonésie, pour la première fois et pour des raisons que les fidèles de ce carnet de route auront pu entrapercevoir, je me suis peu investi physiquement, émotionnellement et psychologiquement, dans les expériences qui jalonnaient la route. L’enthousiasme n’y était pas, n’y était plus. Et je ne sais pas faire semblant.

Il y a ensuite ce chiffre ridicule : 2. C’est le nombre d’îles indonésiennes sur lesquelles nous avons mis les pieds en compagnie de Koonshu. Ce chiffre est à comparer avec celui qui exprime le nombre d’îles de l’archipel : 13 466. Voilà pourquoi j’ai quitté l’Indonésie avec la sensation frustrante à mes yeux de l’avoir survolée, plutôt que celle d’avoir vécu une plongée profonde et intense dans un univers et une culture, comme cela avait pu être le cas un peu plus tôt pour des pays comme l’Argentine, la Bolivie ou encore, à plus forte raison, la Nouvelle-Zélande.

Je me dois également d’ajouter que cette période a tout de même été le berceau de belles aventures, rencontres, et découvertes. Sans toutefois que ces dernières ne réussissent à rééquilibrer la balance, trop chargée qu’elle était déjà, par les poids évoqués ci-dessus.

M’enfin ! Afin de terminer cet article sur une note positive, j’ai choisi d’y inclure 20 photographies, qui immortalisent ce que mes yeux ont perçu durant certains de ces instants de grâce.

Quelques volcans sont cachés dans cette série. Entre autres : le Semeru, le Batok, le Bromo, le Kawah Ijen, le Baluran et le Batur. Saurez-vous les retrouver ?

Survol de l'Indonésie #1
Survol de l'Indonésie #2
Survol de l'Indonésie #3
Survol de l'Indonésie #4
Survol de l'Indonésie #5
Survol de l'Indonésie #6
Survol de l'Indonésie #7
Survol de l'Indonésie #8
Survol de l'Indonésie #9
Survol de l'Indonésie #10
Survol de l'Indonésie #11
Survol de l'Indonésie #12
Survol de l'Indonésie #13
Survol de l'Indonésie #14
Survol de l'Indonésie #15
Survol de l'Indonésie #16
Survol de l'Indonésie #17
Survol de l'Indonésie #18
Survol de l'Indonésie #19
Survol de l'Indonésie #20

Déjà 2 traces de pas sur « Survol de l’Indonésie »

Le psikh

Publié par Audesou, le 16 novembre 2013 à 20:14

Hier matin, vendredi 15 novembre 2013, une porte s’est refermée au douzième étage d’un immeuble de Singapour. Derrière cette porte : Koonshu. Désormais de retour en France depuis quelques heures après plus d’une année passée sur la route à mes côtés, il venait à cet instant de quitter définitivement La Piste Inconnue.

« Refermer les cercles »

Il y a quelques années, l’un de mes mentors m’a appris l’importance de clôturer clairement chacun des chapitres dont l’enchaînement constitue à terme un bien bel ouvrage : l’histoire de notre propre vie. Ceci, afin d’amorcer après chaque étape majeure le processus mental du bilan qui permettra pour sa part de débuter le chapitre suivant sur une belle page blanche, l’esprit renforcé, détaché et serein. Concept ramené récemment à mon esprit sans le savoir par l’ami Cédric qui, lui, parlait de son côté de l’importance de « refermer les cercles » pour avancer. Du pareil au même.

Du coup, pour sceller le départ de Koonshu et marquer d’une pierre blanche ce jour que je retiendrai comme le berceau de l’un des événements les plus retentissants de mon périple, j’avais envisagé de publier un article court, informatif et neutre. Quelque chose de très chiant, en somme.

Mais ça, c’était avant de vivre l’expérience qui m’a fait appeler ce papier « Le psikh ».

Rencontre avec le psikh

Quelques dizaines de minutes après le départ de Koonshu, j’ai passé le seuil de la même porte, quitté le même douzième étage, après avoir déserté le même appartement. Tout était à la fois tellement identique et tellement différent. À la manière de Robert Louis Stevenson, je ne suis pas sorti pour atteindre un endroit précis, mais pour marcher : simple plaisir de voyager. J’avais besoin d’air. Sensation étrange que celle de tracer La Piste Inconnue seul. Je suis parti à l’intuition. En tombant dessus, j’ai décidé de longer la rivière.

C’est là que c’est arrivé.

Ce que j’ai d’abord croisé, c’est son regard. Ensuite, j’ai essayé de le croiser, lui, mais je n’ai pas réussi. C’est sa main refermée avec force sur l’intérieur de mon coude droit qui m’en a empêché. Sans un mot, j’ai levé de nouveau les yeux vers cet inconnu. Un sikh.

L’étreinte s’est alors relâchée et cet indien enturbanné m’a annoncé qu’il avait un message important à me transmettre. Avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, le message commençait. Message, ou plutôt histoire, puisqu’en réalité, c’est bel et bien d’une histoire dont il s’agissait. Et j’aime les histoires. Malgré l’entrée en matière peu banale, ma curiosité a été piquée au vif tellement la rencontre était improbable. J’ai fini par m’asseoir à ses côtés, sur le bord de l’eau. Et nous avons parlé. Enfin, surtout lui.

Son histoire a dû durer une bonne vingtaine de minutes. Plus les minutes se consumaient, plus je l’écoutais avec intérêt. Stupéfait et émerveillé, même si, au fond, je la connaissais déjà très bien. Comme je l’avais pas mal étudiée et analysée par le passé, j’avais parfois un peu l’impression d’assister à un rappel. Comme au début du premier épisode de la nouvelle saison d’une série télévisée, vous voyez l’idée ? Sauf que là, il ne s’agissait pas exactement du résumé de la saison précédente de The Walking Dead.

Il s’agissait du résumé sans détours de l’histoire d’une vie. La mienne.

Avec force détails ce vendredi matin à Singapour, l’histoire racontée par ce sikh que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, c’était donc l’histoire de ma propre vie. Il m’a ensuite parlé de l’avenir. Normal. Situation de la vie courante. Tout va bien.

Je ne crois pas à la divination, et encore moins au déterminisme. En revanche, même si je suis à des années-lumières de cet homme au talent ahurissant, je crois à la lecture à froid. Alors certes, cette rencontre m’a donné de nombreux frissons. Et certes, au moment où j’écris ces lignes, je suis encore troublé par certains de ses mots. La plupart, en fait, je dois bien l’admettre. Mais ce qui m’a réellement marqué, ce n’est pas le contenu de son/mon histoire, mais ce que cet homme m’a annoncé tandis que je le quittais. Je traduis :

Continue ta quête, même si ton chemin n’est pas connu.

Ces mots m’ont rappelé quelque chose et ont résonné en moi... En une phrase, et peut-être sans le savoir, lui qui était venu d’Inde, lui qui était également arrivé à Singapour la veille, a redonné de la consistance à ce projet qu’il aurait été tellement facile de laisser voler en éclats suite aux récents événements.

Le psikh #1

L’avenir de La Piste Inconnue

On pensera bien ce que l’on veut de cette histoire, de cet événement, de ses causes et de ses conséquences. Mais le fait que je fasse cette rencontre précisément à cette étape de mon voyage, cela m’a redonné confiance en mes propres pas, et m’a redonné le sourire à un instant où j’étais prêt à le perdre.

Parce que je crois aux signes. Et que cet adieu en était un.

Je parlais de l’importance de refermer les cercles, plus haut. J’aime raconter les histoires au présent. Vous aurez peut-être remarqué que cela n’est pas le cas ici. Et si cette histoire est racontée avec le soutien des temps du passé c’est que ce vendredi, suite à la collision avec cet homme, un nouveau cercle s’est brusquement refermé un peu malgré moi, fustigeant ma tendance à laisser des ouvertures, ça et là, au cas où.

Le départ de Koonshu sonne donc la fin d’une étape et le début d’une nouvelle ère, pour moi, et donc pour La Piste Inconnue. Vous vous l’imaginerez peut-être, même si cette rencontre m’a fait du bien, les doutes sont toujours présents et lourds à porter ces derniers temps. Et j’entends déjà d’autres vagues qui arrivent depuis le large.

Ma quête prendra-t-elle fin dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois ? Arriverai-je jusqu’au bout ? Y a-t-il seulement un bout, quelque chose à atteindre ? Serai-je à la hauteur ? Qui suis-je en train de perdre ? Suis-je en train de me perdre ? Comprendrai-je un jour pourquoi je suis parti ? Tout ceci a-t-il vraiment un sens ou ne s’agit-il que de pure folie ?

Je ne connais pas les réponses de certaines de ces questions.

Suite à la publication de cet article, je vous demande de m’accorder un peu de temps. Certaines choses sont à réorganiser, puisque je voyagerai désormais seul. La ligne éditoriale de ce carnet de route évoluera sans doute. L’aventure ne sera peut-être plus très intense et/ou intéressante, aussi bien pour vous que pour moi, le temps que je me relève. J’ai besoin de prendre du recul. J’espère que vous le comprendrez.

Merci pour tous vos messages de soutien. Avec une très forte pensée pour toutes celles et ceux qui comptent à mes yeux. Et qui le savent.

À bientôt pour de nouvelles aventures, sur La Piste Inconnue.

Déjà 2 traces de pas sur « Le psikh »

L’Australie

Publié par Audesou, le 12 novembre 2013 à 02:36

Voilà plus d’une année que nous avons quitté l’Europe et l’hémisphère nord. Après presque un mois passé en Indonésie, nous devrions retrouver ce dernier dans quelques jours. Notre prochaine destination est Singapour. La fin de la piste, pour Koonshu.

Alors que La Piste Inconnue s’apprête à prendre un énième virage majeur qui masque totalement à mes yeux la suite du chemin, un coup d’œil dans le rétroviseur rappelle à ma mémoire l’Australie et le road trip que nous avons vécu à travers ce territoire immense, démesuré et lointain. Nous voilà de retour au pays des kangourous.

Synthèse de notre aventure, anecdotes et autres conseils aux voyageurs...

Notre parcours

  1. Sydney.
  2. Blue Mountains National Park.
  3. Wallerawang.
  4. Olney State Forest.
  5. Myall Lakes National Park.
  6. Forster-Tuncurry.
  7. Port Macquarie.
  8. Coffs Harbour.
  9. Iluka.
  10. Pottsville.
  11. Kingscliff.
  12. Surfers Paradise.
  13. Margate.
  14. D’Aguilar National Park.
  15. Maidenwell.
  16. Russel Park.
  17. Bunya Mountains National Park.
  18. Dalby.
  19. Condamine.
  20. Isla Gorge National Park.
  21. Banana.
  22. Carnarvon National Park.
  23. Rolleston.
  24. Roma.
  25. Mitchell.
  26. Tregole National Park.
  27. Tambo.
  28. Isisford.
  29. Longreach.
  30. Winton.
  31. Middleton.
  32. Cawnpore Lookout.
  33. Boulia.
  34. Dajarra.
  35. Mount Isa.
  36. Camooweal.
  37. Tennant Creek.
  38. Dunmarra.
  39. Elsey National Park.
  40. Katherine.
  41. Nitmiluk National Park.
  42. Kakadu National Park.
  43. Humpty Doo.
  44. Darwin.

Pour en savoir plus sur notre parcours en Australie, consultez la page « L’itinéraire ».

Ce que nous avons apprécié

  • Découvrir chaque jour des animaux que nous ne connaissions pas.
  • Être libres de rouler dans notre propre voiture.
  • Passer progressivement de la côte est au désert, avant de retrouver finalement la côte nord.
  • Le sentiment d’être seul au monde, dans le désert.
  • Retrouver à l’autre bout du monde les amis Cindy, Renaud et Nicolas.
  • Le sentiment d’accomplissement ressenti à l’arrivée à Darwin.
  • Écouter de la musique en roulant, pendant des heures.
  • Trouver enfin un point de vue en hauteur, pour contempler l’immensité du désert, après des jours d’horizon plat.
  • Traverser l’Outback un mois durant, expérience unique et indescriptible.

Pour en savoir plus sur nos aventures en Australie, consultez la catégorie « Australie ».

Ce qui nous a interpelé

  • Les lignes infinies de l’Outback.
  • Le nombre d’animaux morts dont les corps déchiquetés gisent sur les routes.
  • Les kangourous, tout le temps, partout.
  • Le très faible nombre de routes goudronnées, une fois les côtes quittées.
  • Le poids des menaces pour l’Homme dans ce pays (soleil, inondations, araignées, serpents, méduses, requins, sécheresse, feux de forêts, tsunamis, etc.).
  • Les distances entre chaque aire de peuplement, une fois la côte quittée.
  • La longueur et le nombre de road trains sur les routes du Northern Territory.
  • La chaleur, de plus en plus étouffante, à mesure que nous faisions route vers le nord.
  • Le coût de la vie.
  • Les milliers de mouches, qui harcèlent les voyageurs de l’aube au crépuscule, dans le désert.
  • La superficie sur laquelle s’étendent les fermes.
  • L’accent australien, qui n’est pas un mythe.
  • Le manque de contacts entre les aborigènes et les peuples issus des processus de colonisation ou d’immigration.
  • Le racisme évident, omniprésent et à double sens, ainsi que les tabous lourds et sensibles à tous niveaux, dès qu’il est question du rapport entre les aborigènes et le reste de ceux qui vivent sur le territoire australien.
  • Croiser à chaque instant des aborigènes totalement défoncés et désœuvrés dans les rues, une fois atteintes les communautés du nord.
  • Être dès lors frustré d’avoir trop difficilement accès à la culture ancestrale de ce peuple, qui semble se consumer peu à peu.
  • Les travaux perpétuels sur les routes de la côte est.
  • La difficulté à trouver des livres et des points d’accès à Internet en Australie.
  • Le manque de culture générale et d’ouverture sur le monde parfois flagrant chez de trop nombreux australiens, peut-être à imputer au point qui précède.
  • Le manque d’intérêt porté à la randonnée dans ce pays, en comparaison de la petite voisine Nouvelle-Zélande.

Notre budget

Nous avons passé au total 87 jours en Australie entre le 23/07 et le 18/10/2013.

Sans prise en compte de la revente de notre voiture

D’une part, si l’on ne prend pas en compte le bénéfice tiré de la revente de notre voiture, nous obtenons les chiffres suivants.

Total des dépenses à deux
4 690,66 €
Budget moyen quotidien à deux
53,92 €
Budget moyen quotidien par personne
26,96 €

Avec prise en compte de la revente de notre voiture

D’autre part, si l’on intègre dans le calcul le bénéfice généré par la revente du véhicule, les chiffres obtenus sont les suivants.

Total des dépenses à deux
3 811,78 €
Budget moyen quotidien à deux
43,81 €
Budget moyen quotidien par personne
21,91 €

Avant d’arriver en Australie, nous craignions énormément de pas réussir à tenir notre petit budget dans ce pays, que nous avions fixé à une moyenne maximale de 60 euros par jour et pour deux, tout compris. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que de tous les pays visités jusqu’à présent, l’Australie est celui où le coût de la vie est le plus élevé. Et de loin. Sauf pour quelques postes très ciblés, le coût de la vie y est bien plus élevé qu’en France, et plus élevé que celui de pays comme le Royaume-Uni.

Nous souhaitions tracer par la route notre piste entre les villes de Sydney et Darwin, le tout, durant la période de 90 jours accordée par nos visas touristiques. En compagnie de Samantha, après avoir effectué des simulations financières précises basées sur différents modèles (achat d’un véhicule, voyage en stop, location d’un véhicule pour une longue durée, voyages en bus, enchaînement de relocations de véhicules, etc.) et pesé le pour et le contre, nous avons finalement opté pour l’achat et la revente espérée de notre propre voiture, même si ce choix pouvait paraître culotté pour un laps de temps si court. Nous comptions profiter d’un retour sur investissement à la revente du véhicule, et économiser sur chaque nuit passée gratuitement sur un coin de route. Au regard des chiffres réalisés et de l’aventure vécue, nous pensons avoir fait le meilleur choix.

À titre indicatif, nous n’avons jamais déboursé un seul centime pour les 58 nuits passées sur la route entre Sydney et Darwin.

L’unité monétaire de l’Australie est le dollar australien ($).

Conseils aux voyageurs

  • N’oubliez pas que l’on roule à gauche, en Australie.
  • Si vous décidez d’acheter votre propre véhicule pour vous déplacer en Australie, n’oubliez surtout pas de prendre également en compte les frais d’assurance, d’entretien, de carburant, de changement de propriétaire et éventuellement de renouvellement de l’immatriculation, dans votre simulation.
  • Adaptez votre protection et votre style de vie à l’intensité des rayons du soleil, durant la journée.
  • Afin de soulager votre budget, n’hésitez pas à chasser les lourdes promotions dans les grandes surfaces.
  • Concernant les conseils spécifiques à la conduite dans l’Outback australien :
    • On a beau le savoir, l’avoir entendu mille fois, et savoir lire une carte, mais il faut le vivre pour le croire. Ne négligez surtout pas le temps nécessaire pour parcourir les distances qui séparent les foyers de peuplement, dans le désert. Ne sous-estimez pas les distances.
    • Ne roulez pas durant les périodes de lever et de coucher du soleil, et roulez très lentement et tous feux allumés la nuit, afin d’éviter de tuer les animaux qui profitent de ces périodes de relative fraîcheur pour se nourrir et se déplacer.
    • Préparez-vous mentalement à traverser le désert, si tel est votre objectif.
    • Ne vous endormez pas au volant. Soyez très vigilant sur ce point, surtout si vous manquez d’expérience de la conduite et/ou que vous êtes sujet à l’endormissement rapide, une fois dans un véhicule en mouvement. Ne croyez pas que cela n’arrive qu’aux autres, et sachez vous arrêter lorsqu’il le faut, même si c’est toutes les vingt minutes.
    • Ne négligez pas la longueur des road trains. Ne restez pas sur leurs trajectoires et rangez-vous à l’extérieur de la route si l’un d’eux doit vous croiser ou vous dépasser sur une voie unique. Prévoyez au moins 2 kilomètres de visibilité si vous souhaitez en dépasser un.
    • En cas de problème, restez auprès de votre véhicule, bien plus facile à repérer qu’une silhouette humaine, dans le désert.
    • Ayez toujours un jerrycan de carburant plein dans votre véhicule. De quoi parcourir au moins 200 kilomètres.
    • De même pour l’eau. Selon votre parcours, assurez-vous d’avoir de quoi tenir plus ou moins de jours en autonomie complète. Dans la chaleur du désert, comptez au moins 3 litres d’eau par jour et par personne pour ne pas être sujet à la déshydratation. Adoptez une marge de sécurité encore plus élevée si vous voyagez avec des enfants ou des personnes âgées.
    • Penser à disposer des outils et produits d’entretien de base pour votre véhicule (tournevis, clés, liquide de refroidissement, huile, etc.). Surtout, n’oubliez pas la roue de secours et de quoi la changer !
    • Gardez à l’esprit que de nombreuses routes sont tracées d’ouest en est, en Australie. Évitez de rouler vers l’est en début de matinée et l’ouest en fin d’après-midi, sous peine d’avoir la vision totalement saturée par les rayons du soleil, au point de ne plus pouvoir distinguer la route.
    • Si vous souhaitez quitter les routes principales, bien souvent, un 4x4 sera nécessaire. La conduite d’un tel véhicule demande de l’expérience et un temps d’apprentissage, ne partez pas en plein désert sans connaître votre véhicule sur le bout des doigts. Pensez que lorsque le contrôle des 4 roues est engagé, un 4x4 consomme souvent énormément.
    • Ne partez pas hors piste sans connaissances en mécanique et en survie.
    • Dès lors que vous sortez des routes principales dans le désert, il est d’usage de saluer chaque conducteur que vous croisez en levant brièvement votre index droit au-dessus du volant au moment du croisement.
    • Si vous plongez franchement dans le désert, envisagez d’emporter en plus : une balise de détresse, un système de télécommunication performant, un système de géolocalisation performant, de la nourriture, une seconde roue de secours (que vous pourrez éventuellement faire brûler pour être repéré en cas de problème majeur), un ventilateur de rechange, une courroie de rechange, une trousse à outils plus fournie et de même pour la trousse de soin. Pensez également aux permis nécessaires à la traversée de certaines terres aborigènes.
    • Faites réviser votre véhicule avant toute traversée de l’Outback. Mieux vaut dépenser quelques centaines de dollars que de courir au suicide.
    • Gardez constamment un œil sur la température de votre moteur ainsi que sur votre niveau de carburant. Ne roulez jamais avec un moteur en surchauffe.
    • Attention au prix du carburant, parfois totalement indécent dans les coins les plus isolés du désert.
    • À tout moment, ayez en tête vos différentes options concernant les possibilités d’accès : aux soins, à l’eau potable, au carburant, aux réparations mécaniques, aux moyens de communication. Aucun habitant de l’Outback ne vous mentira jamais sur ces points, tant ces informations sont parfois vitales.
    • Apprenez les gestes qui peuvent sauver, notamment en cas de morsure d’araignée ou de serpent. Ayez constamment le matériel adapté constamment sur vous, et quoi qu’il arrive, gardez votre sang-froid.
    • Au nord, attention aux orages très violents durant la saison des pluies, plus particulièrement entre décembre et février, qui peuvent littéralement transformer les lits de rivières asséchés en torrents en l’espace de quelques secondes.

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