Le Brésil

Publié par Audesou et Koonshu, le 3 décembre 2012 à 01:48

Bientôt un mois que nous avons pris la route.

Afin de laisser mûrir nos projets pour la suite de l’aventure, nous avons fait halte une semaine à Buenos Aires, en Argentine, d’où nous vous écrivons aujourd’hui. Le Brésil, premier pays traversé par La Piste Inconnue, est — déjà — derrière nous.

Synthèse de notre aventure, anecdotes et autres conseils aux voyageurs...

Notre parcours

  1. Rio de Janeiro.
  2. Vila do Abraão.
  3. Parati.
  4. São Paulo.
  5. Curitiba.
  6. Foz do Iguaçu.

Pour en savoir plus sur notre parcours au Brésil, consultez la page « L’itinéraire ».

Ce que nous avons apprécié

  • Les moments passés en compagnie de Josete et Nelson, à Rio de Janeiro.
  • Les sucos (jus de fruits frais) en vente partout dans la rue.
  • La nature autour des chutes d’Iguaçu et sur Ilha Grande.
  • En fait, tout notre parcours, à l’exception de Parati, trop touristique.

Pour en savoir plus sur nos aventures au Brésil, consultez la catégorie « Brésil ».

Ce qui nous a interpelé

  • Les nombreux métiers toujours présents au Brésil, mais disparus en France (pompistes, poinçonneurs, gardiens de parking, etc.).
  • L’impression de pouvoir trouver de quoi manger tous les 3 mètres, dans les grandes villes.
  • Les pommes de douche électriques.
  • L’impossibilité de jeter le papier hygiénique dans la cuvette des toilettes.
  • L’impossibilité de boire l’eau du robinet, si non filtrée.
  • Les marchands à pied en plein milieu des voies rapides.

Notre budget

Nous avons passé au total 18 jours au Brésil entre le 06/11/2012 et le 24/11/2012.

Total des dépenses à deux
893,42 €
Budget moyen quotidien à deux
49,63 €
Budget moyen quotidien par personne
24,82 €

Le Brésil est l’un des pays les plus chers de l’Amérique du Sud, pour le voyageur. À l’exception de la nourriture qui est très bon marché, le coût de la vie au Brésil est comparable au coût de la vie en France.

L’unité monétaire du Brésil est le réal brésilien (R$).

Conseils aux voyageurs

  • Pour préparer vos trajets en bus au Brésil, utilisez le site Busca Ônibus.
  • Pour manger bien, et pas cher, partez à la recherche des buffets qui vendent la nourriture au poids. Ou faites votre propre cuisine.
  • Si vous utilisez le bus, n’hésitez pas à voyager de nuit. Cela vous fera économiser une nuit d’auberge/d’hôtel, et en dormant dans le bus, vous pourrez partir à la découverte de votre nouvelle destination dès votre arrivée !
  • Pensez à vérifier le calendrier des vacances locales : sans le savoir, nous sommes arrivés à Parati en plein milieu d’un week-end prolongé, et la grande majorité des auberges étaient complètes.

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« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes...

Publié par Koonshu, le 29 novembre 2012 à 00:16

Jeudi 22 novembre 2012. Petite parenthèse avant de se rendre aux majestueuses chutes d’Iguazù, avec le parc des oiseaux de Foz do Iguaçu. Un lieu hors du temps, où les barrières entre humains et oiseaux sont tout simplement supprimées à plusieurs reprises. Le contact avec des toucans, perroquets et autres oiseaux est alors possible.

Un lieu magique, tout simplement.

Trêve de bavardages, place aux photos à présent.

« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #1
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #2
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #3
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #4
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #5
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #7
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #8
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #9
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #10
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #11
« Parque das Aves », ou comment toucher les oiseaux du bout des ailes... #12

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Les chutes d’Iguazú : le côté brésilien

Publié par Audesou, le 26 novembre 2012 à 01:25

Des mois que nous rêvions des chutes d’Iguazú. Et puis arrive un jour où le matin du jeudi 22 novembre 2012 vient nous cueillir au réveil. Nous sommes alors au Brésil, à quelques dizaines de kilomètres de l’Argentine. Le soleil se lève, et nous avec. Il fait déjà très chaud.

Quelque part dans la forêt, l’une des sept merveilles de la nature nous attend...

Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #1
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #2
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #3
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #4
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #5
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #6
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #7
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #8
Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #9
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Les chutes d'Iguazú : le côté brésilien #20

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Você está aqui : Curitiba

Publié par Koonshu, le 23 novembre 2012 à 19:34

Que le choix est dur quand il s’agit de définir l’itinéraire de la piste. Surtout dans un pays comme le Brésil qui est en quelque sorte un continent à lui tout seul. Suite à notre rapide séjour à São Paulo, nous avions plusieurs choix :

  1. Retourner sur la côte pour bénéficier à nouveau des belles plages du Brésil.
  2. Aller directement aux chutes d’Iguazú.
  3. Se diriger vers l’ouest pour se rapprocher de ces chutes d’eau.
  4. Descendre un peu vers le sud, pour visiter une autre ville.

C’est finalement cette dernière option que nous avons choisie. Cela nous permet ainsi de passer plus de temps au Brésil, pays que nous apprécions, et de ne pas nous éloigner de notre objectif final au Brésil : les magnifiques chutes d’Iguazú. Nous étions donc entre le lundi 19 et le mercredi 21 dans une grande ville de presque 2 millions d’habitants, assez méconnue en France, qui se nomme Curitiba.

Marche et repos

Avant de venir dans cette ville, nous ne savions même pas ce que nous allions y trouver. Avec Audesou, nous sommes aventureux, nous pointons notre doigt sur une carte et on y va, comme ça, tranquillement. Au final, on peut dire que cet essai fut parfaitement transformé.

Nos objectifs étaient simples en venant dans cette ville : se reposer de nos précédents voyages successifs et vagabonder tranquillement dans la ville. Curitiba est en quelque sorte la ville parfaite pour ce genre d’activités. Elle est composée de plusieurs parcs, tous très beaux et spacieux. De plus, c’est une ville assez calme, malgré son grand nombre d’habitants.

Pour chaque jour passé dans cette ville, nous avons visité un parc différent. Nos pas nous ont donc menés dans un petit square situé non loin de notre auberge de jeunesse, dans le sublime jardin botanique et enfin dans le spacieux parc Barigui. C’était l’occasion pour nous à chaque fois de nous reposer, lire et même dormir un petit peu pour moi, avec en toile de fond un paysage extraordinaire. Que ce fut bon de se reposer un peu, dans de si beaux cadres.

Le dernier jour, nous avons bénéficié pendant quelques minutes d’une vue imprenable sur la ville entière et pour cause, nous étions tout en haut de la tour panoramique de Curitiba. Haute de plus de 100 mètres, cette tour nous donne une magnifique vue de la cité et de ces alentours. La ville, vue d’en haut, nous donne alors la sensation d’être coupée en deux. Une partie composée d’énormes buildings (le centre de la ville), et de l’autre, une partie beaucoup plus aérée, faite de parcs, de maisons et de zones boisées. Curitiba est donc une ville très agréable pour se promener, preuve en est avec toutes les familles, sportifs ou autres marcheurs croisés dans ses parcs.

Je ne peux pas parler de notre séjour ici sans évoquer l’auberge de jeunesse qui nous a accueillis, qui était tout simplement parfaite. Grande, magnifique, avec un personnel très sympathique. Tout était réuni pour passer les trois jours de la meilleure manière possible. Un billard était même à disposition pour faire plus ample connaissance avec les autres hôtes de l’auberge ou tout simplement pour se distraire. Audesou n’en conservera pas un bon souvenir, il gardera toujours en mémoire cette défaite que je lui ai infligée. Si un jour vous avez l’occasion de venir à Curitiba, n’hésitez pas à séjourner au Motter Home Curitiba Hostel, vous serez accueillis comme des princes.

Le métro en surface

Oui, vous avez bien lu le titre, Curitiba dispose d’un métro non pas souterrain, comme la plupart des villes, mais sur terre. Il s’agit en réalité d’un réseau de bus un peu spécial. Explications.

Lors de notre arrivée dans cette ville, vers 6 h du matin, nous étions surpris de voir disposés un peu partout en ville des sortes de gros tubes en métal dans lesquels plusieurs personnes attendaient. Curieux et étrange, mais parfaitement logique lorsque quelques minutes après, nous voyons les bus locaux s’arrêter juste devant, déployer des passerelles vers ces tubes pour ainsi laisser un flux de personnes descendre et monter. Ces gros tubes en métal sont tout simplement les stations de métro de la ville. Pour encore plus d’explications, n’hésitez pas à consulter cet article : « Les Bus de Curitiba ». Une dernière précision, lorsque je parle de bus, ce ne sont pas de simples bus comme ceux que l’ont peut trouver à Paris par exemple. Non, ce sont plutôt des énormes bus pouvant accueillir presque 200 personnes à chaque fois, rien que ça.

Curitiba aura rempli parfaitement son rôle durant ces trois jours : être une transition douce et reposante entre nos précédents voyages successifs et la découverte tant attendue des chutes d’Iguaçu.

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Passage éclair à São Paulo

Publié par Audesou et Koonshu, le 21 novembre 2012 à 04:41

De São Paulo, nous n’avions entendu que du mal. Avant notre départ, mais également sur la piste. « Trop de monde », « taux de criminalité élevé », « aucun intérêt », etc. Pour les initiés — oui, je pense à vous, chers Cindy et Renaud — elle avait dans notre esprit des airs de Gotham City. Il faut dire que la plus grande ville de tout l’hémisphère sud, avec ses plus de 11 millions d’habitants, renvoie tranquillement Paris à l’état de bourgeon.

Nous ne souhaitions donc pas faire étape à Sampa, comme disent les brésiliens, qui ne nous inspirait pas confiance. Et pourtant, suite à un concours de circonstances dont seule la vie a le secret, nous y avons passé le week-end dernier. Deux jours et une nuit. Du samedi 17, au matin, au dimanche 18 novembre 2012, au soir. Entre Parati et Curitiba, d’où je vous écris aujourd’hui.

Et nous avons apprécié le séjour et la découverte !

Suite à plusieurs mises en garde, nous avons toutefois fait le choix de laisser nos appareils photo dans la sympathique pousada qui nous a hébergés pour la nuit. Ce choix forcé me peine franchement et me rappelle les nombreuses heures passées avant le départ à douter et à me demander si je ferais mieux d’emporter ou non mon reflex numérique. Je ne regrette pas d’avoir choisi de le garder à mes côtés, car il me permet de prendre des clichés que je ne pourrais réussir sans lui, mais je ne le déclenche pas aussi souvent que je l’aurais désiré. Disons que nous souhaiterions tous deux partager avec vous la plupart des images qui défilent devant nos yeux, mais que nous traversons jusqu’à présent souvent des endroits où notre intuition nous invite à ne pas faire étalage de notre matériel multimédia. Bref. Pas de galerie pour cette fois, donc, seulement des impressions agrémentées de quelques photographies d’appoint grâce à l’espion Koonshu et sa petite caméra embarquée.

La ville

Ce qui trouble dans un premier temps, une fois au cœur de São Paulo, c’est la sensation de pouvoir faire des dizaines de kilomètres dans n’importe quelle direction, sans jamais réussir à sortir de l’emprise de la cité. Étrangement, São Paulo ne nous a pourtant pas semblé étouffante. Sûrement grâce à l’impression d’espace et d’immensité, bien plus présente que dans une ville comme Paris : les routes sont plus larges, la végétation plus développée, la population moins dense, et ô joie, on peut même sentir le vent s’insinuer furtivement entre les buildings.

Nous avons eu la chance, le premier jour, suite à une nuit passée dans le bus en compagnie de Konstantine — un jeune globetrotteur autrichien rencontré sur la route et qui a fait équipe avec nous quelque temps —, de participer à une visite gratuite du centre-ville, organisée tous les samedis : le São Paulo Free Walking Tour. Sur fond d’anecdotes, l’excellent animateur nous a fait découvrir en quatre heures une partie de l’histoire et des lieux-clés de la ville. Je recommande rarement les circuits organisés, qui attirent davantage les touristes que les voyageurs, mais celui-ci vaut le détour. N’hésitez pas à prendre le temps de vous laisser guider, si vous vous retrouvez par hasard un samedi dans São Paulo.

L’atmosphère

Comme dans la plupart des grandes villes, les quartiers de São Paulo se sont architecturés autours de cultures, de moyens, ou d’intérêts communs : quartiers d’affaires, quartiers italiens, centre historique, favelas, etc. Et comme dans la plupart des grandes villes, l’atmosphère se transforme parfois radicalement après un simple changement de rue. À São Paulo, tout comme à Rio de Janeiro, nous avons vu la misère et le rien côtoyer le luxe et l’exubérance. Là, si proches, à quelques mètres d’écart. Juste sous nos yeux.

Je ne sais quoi en penser.

Côté insécurité, nous avons eu la sensation que les ont-dit sur cette ville sont exagérés. Alors, c’est vrai, par deux fois en deux jours, alors que nous marchions seuls dans la rue, nous avons assisté à des interpellations musclées de la part de la police. À base de je-te-braque-mon-arme-sur-la-tempe-alors-ne-fais-pas-le-mariole-ou-je-te-tue. Mais je me suis senti plus en sécurité dans l’agitation de São Paulo que lors d’une nuit sombre dans une ville française comme Blois. Des problèmes arriveront probablement plus tard sur notre chemin, mais São Paulo nous a laissé ressortir aussi facilement que lorsque nous y sommes rentrés.

Le métro

São Paulo, c’est aussi le métro, qui nous a semblé particulièrement efficace et paradoxalement calme, si l’on en compare l’ambiance à celle plus soutenue et rythmée du monde en surface. Totalement automatisé sur l’une des lignes que nous avons empruntées, il nous a permis de nous déplacer facilement dans la ville, et notamment entre notre auberge et la gare routière.

Ici, chaque ligne est à la fois numérotée et appelée par le nom d’une couleur (Ligne 1 — Bleue, Ligne 2 — Verte, etc.). Et, fait intéressant, lors de l’entrée dans une station de métro, le ticket n’est pas rendu après avoir été inséré : si vous étiez à São Paulo ce week-end et que vous avez aperçu deux jeunes hommes stupéfaits de voir ainsi leur titre de transport aspiré sans autre forme de procès, et cherchant à comprendre comment le récupérer, je crois bien que nous nous sommes croisés !

Déjà 6 traces de pas sur « Passage éclair à São Paulo »