J - 1 mois

Publié par Koonshu, le 6 octobre 2012 à 01:01

Le temps continue de défiler peu à peu. J - 1 mois. Signe que le début de l’aventure est tout proche.

Pour ma part, mon contrat de professionnalisation effectué dans le studio web parisien Steaw s’est terminé il y a une semaine déjà. J’ai passé une excellente année dans cette agence avec le rôle de développeur front-end. J’effectue encore quelques missions en auto-entrepreneur mais tout se termine tranquillement.

Suite à sa démission, Audesou quittera son poste de consultant en accessibilité numérique au sein du cabinet de conseil Atalan le 12 octobre, fin de semaine prochaine donc.

Ces quelques jours de vacances qui nous séparent de l’aventure nous serviront surtout pour dire au revoir aux personnes que l’on aime. Bien entendu, ils nous serviront également à terminer tous les préparatifs et à faire l’une des choses les plus importantes avant de partir : le sac à dos. C’est l’élément central une fois sur la piste. Il ne faut donc pas le négliger et reprendre minutieusement la liste des éléments à mettre dedans, établie plus tôt dans l’année.

Je me sens chaque jour un peu plus anxieux et pressé à la fois. Ce voyage est dans ma tête depuis maintenant plus de 2 ans. Savoir qu’il deviendra réalité dans quelques jours me procure une sensation étrange, presque de la nostalgie. Nostalgie surtout par rapport à tous les efforts consentis pour réaliser ce rêve. Efforts qui ont payé visiblement, c’est une belle réjouissance.

« J - 1 mois », ou plutôt devrais-je dire à présent, « J - 31 ». Le compte à rebours final débute. Rio de Janeiro prépare-toi, deux globetrotteurs débarquent bientôt.

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Comment optimiser la gestion de ses photographies durant un tour du monde ?

Publié par Koonshu, le 5 octobre 2012 à 14:48

Vous avez votre appareil photo, c’est bien. Vous comptez prendre des tonnes de photos pour avoir des souvenirs après votre retour, c’est parfait. Mais que faire de tous ces clichés qui s’entasseront sur votre ordinateur durant votre périple ? Sans une gestion fine des fichiers, vous vous retrouverez rapidement dans un capharnaüm où le triage ne sera plus possible. Pire, il pourrait vous arriver de perdre des photos au cours du voyage, une véritable catastrophe qu’il faut à tout prix éviter. Je vais donc expliquer dans cet article les méthodes que nous avons choisi d’opter pour notre voyage, pour optimiser la gestion des photos, pour ne pas en perdre et les retrouver facilement après le voyage.

Sauvegarder ses photos

Il existe plusieurs solutions pour sauvegarder ses photos lors d’un long périple. Voici 4 de ces méthodes auxquelles nous avons pensé.

Stocker ses photos sur un serveur web

Envoyer ses photos sur un serveur web (serveur personnel ou non), qui servira uniquement de support de stockage. Méthode simple sur le papier, mais difficilement réalisable si le débit est trop lent. En tour du monde, nous n’aurons pas toujours l’occasion de bénéficier du haut débit, loin de là. Il arrivera même fréquemment de n’avoir aucun réseau, quand nous serons en pleine expédition dans la pampa argentine par exemple. Envoyer des photos sur un serveur sera alors très compliqué... Cette solution ne nous a donc pas convaincus.

Stocker ses photos avec Dropbox

Dropbox est un outil plutôt pratique. Il permet de sauvegarder facilement tout fichier contenu dans un dossier sur les serveurs de Dropbox. Ainsi, pour sauvegarder ses photos, rien de plus simple, il suffit de déposer les fichiers dans le dossier Dropbox situé sur sa machine. Dès que l’ordinateur sera connecté à Internet, Dropbox s’occupera tout seul de transférer les photos. Cependant il y a deux hics. Les fichiers situés sur la Dropbox ne vous appartiennent plus une fois sur les serveurs. Dropbox possède en effet les droits sur ces fichiers, ce qui est dommage pour des photos personnelles. Autre problème, la taille autorisée pour le stockage en version gratuite. Elle est de seulement 2 Go. C’est trop peu pour sauvegarder ses prises de vues sur toute une année de voyage. Il existe des solutions payantes sur Dropbox, mais elles sont hors de prix pour une telle utilisation. La version 500 Go coûte en effet 499,00 $ (environ 384 €)... À l’année... Ce qui représente une petite somme. Cette solution n’a donc pas été retenue pour ces raisons.

Stocker ses photos sur des DVD

Cette méthode peut paraître ridicule, mais elle se révèle assez sûre au final, pour sauvegarder toutes ses photos durant un long voyage. Le principe est simple, dès que l’on possède plus de 4 Go de photos sur l’ordinateur, on grave le tout sur un DVD que l’on envoie ensuite par courrier à une adresse connue en France. Les personnes qui habitent à cette adresse devront donc s’occuper de réceptionner les DVD et de les stocker dans un endroit sûr, voire d’en faire une copie sur d’autres DVD ou disques durs. Une fois que l’on reçoit la confirmation de la bonne réception du DVD, on peut alors supprimer les photos sur son ordinateur pour libérer de la place pour les prochaines. On trouve des DVD dans n’importe quel pays, ce n’est pas un problème. Cette solution est surtout embêtante car nous ne posséderons pas de graveur de DVD sur notre notebook. Il faudrait donc trouver des cybercafés régulièrement dans lesquels nous pourrions graver ces DVD. C’est une contrainte que nous ne sommes pas prêts à subir.

Stocker ses photos sur trois disques durs

C’est une méthode simple et efficace. La solution consiste à emporter deux disques durs externes sur soit durant le voyage, pour copier toutes ses photos dessus. Pour éviter de perdre des fichiers si jamais un problème intervient sur l’un des disques durs, il faut qu’il y ait exactement le même contenu sur ces 2 disques en plus de celui intégré au notebook. Ainsi, si l’on vient à en casser un, nous aurons tout de même les photos sur le deuxième disque dur externe et même sur celui interne à l’ordinateur. Il faut dans ce cas penser à en racheter un nouveau pour bénéficier de nouveau de cette sauvegarde, sous peine de voir toutes ses photos disparaître si un problème survient sur le disque dur restant. Pour éviter encore plus de problème, il est important de toujours stocker les 2 disques durs dans des sacs séparés. Si un sac se fait voler, le disque dur présent dans l’autre sac servira de sauvegarde et aucun fichier ne sera perdu. Pour avoir suffisamment de place pour 1 an de voyage, il faut prévoir large concernant l’espace de stockage des disques. Il est ainsi préférable de choisir des disques de 1 To au moins. Cette solution nous paraît être la meilleure en termes de sécurité de sauvegarde des photos. C’est pourquoi nous avons acheté 2 disques durs externes de 2,5’’ de la marque Western Digital pour appliquer cette méthode.

Si un jour, nous réussissons à atteindre 1 To de photos sur les disques dur, il faudra alors en acheter un nouveau immédiatement, de 1 To également. Sur ce nouveau disque dur, il est fortement conseillé de faire une sauvegarde d’un des 2 disques pleins, ce qui donne 3 disques externes avec le même contenu et même 4 disques si l’on compte le disque dur interne du notebook. Une fois toutes ces sauvegardes réalisées, il suffit d’envoyer l’un des disques par courrier à une personne de confiance qui s’occupera de son côté de réceptionner les données et de les dupliquer à nouveau. Ce n’est qu’une fois la confirmation de sa réception que l’on pourra supprimer les fichiers sur les 2 disques restants pour commencer un nouveau cycle.

Trier ses photos

Maintenant que les photos sont en lieu sûr, il faut penser à l’après-voyage et par conséquent, au tri de ses photos. C’est une partie un peu laborieuse, mais très importante. Ce n’est pas simple de prendre du temps chaque jour pour trier ses photos efficacement. Pourtant, c’est absolument nécessaire pour s’y retrouver facilement, que ce soit au cours du voyage ou quelques années après.

Au cours de notre réflexion, nous avons réfléchi à plusieurs solutions pour trier les clichés. Voici 3 de ces méthodes :

Trier les photos par jours

La méthode est simple, il suffit de classer les photos selon le jour de la prise de vue. Chaque dossier correspond à une journée. Cela peut paraître utile pour s’y retrouver par la suite, mais au final, les fichiers seront parsemés dans trop de dossiers pour que cela soit pratique à l’usage. Exemple, si l’on fait une randonnée sur 3 jours dans un parc au Chili, il est plutôt utile de retrouver toutes les photos correspondantes à ce séjour dans un seul et même dossier, ce qui n’est pas possible avec cette méthode.

Trier les photos par villes ou type d’événements

C’est une méthode très pratique pour s’y retrouver dans ses photos. En reprenant l’exemple plus haut, toutes les photos prises durant la randonnée dans le parc au Chili pourraient être classées facilement dans un seul et même dossier, correspondant à cette randonnée. Mais cette méthode possède un gros inconvénient lors du triage en lui-même. On ne connaîtra pas toujours les lieux dans lesquels nous serons lors des prises de vues. Dans ce cas, où mettre ces clichés ? Si l’on souhaite être rigoureux, on devra passer beaucoup de temps pour retrouver tous les lieux traversés pour bien classer chaque photo, ce qui nous fera perdre beaucoup de temps au final.

Trier les photos par pays

Cette méthode nous semble la meilleure en termes d’efficacité. Elle consiste à trier ses photos par pays, et c’est tout. Nous aurons donc un dossier de créé pour chaque pays traversé, sans plus. Toutes les prises de vues enregistrées au Brésil iront donc dans le dossier Brésil, celles de l’Argentine dans le dossier Argentine, etc. Cela peut paraître insuffisant, pourtant cette méthode nous suffira amplement. La raison est simple, tous les logiciels de gestion des photos possèdent des fonctions pour trier les photos. Certains sont plus performants que d’autres, mais tous possèdent au moins le filtre par dates, qui reste le plus utile dans le cadre d’un voyage.

Avec un logiciel du type Adobe Bridge ou Adobe Photoshop Lightroom, il est possible de classer ses photos en leur attribuant des tags. Ainsi, si l’on fait une randonnée dans un parc zoologique à Rio de Janeiro, on pourrait mettre comme tags « Zoo », « Randonnée », « Rio de Janeiro », « Animaux », etc. Grâce à cette méthode, il sera alors encore plus facile de retrouver ses photos par la suite.

Conclusion

Vous connaissez maintenant nos méthodes pour optimiser la gestion de nos photographies lors d’un périple. Si vous en connaissez une meilleure, n’hésitez pas à laisser un commentaire. En tout cas, c’est l’un des sujets qui nous a demandé le plus de réflexions car perdre ses photos est vraiment une catastrophe dans ce type de voyages. J’espère que nous avons choisi la bonne méthode et que tous nos clichés pourront être admirés par nos amis et familles.

Déjà 6 traces de pas sur « Comment optimiser la gestion de ses photographies durant un tour du monde ? »

Choisir son contrat d’assurance/assistance pour un voyage autour du monde

Publié par Audesou, le 16 septembre 2012 à 17:19

Si la lecture de contrats d’assurance vous a toujours émoustillé, si vos yeux frétillent à la découverte des petites notes qui en ornent régulièrement les bas de pages, si apposer votre signature en fin d’un contrat vous procure la même sensation que lorsque vous croquez dans la pointe — à l’intérieur délicieusement chocolaté — d’un cornet de glace, alors sachez que le choix de votre contrat d’assurance/assistance sera le moment le plus intense de la préparation de votre tour du monde.

Ceci étant dit, si — au contraire — vous détestez la paperasse, alors prenez un verre, ainsi qu’une profonde inspiration. Installez-vous confortablement, et soyez rassuré. Vous êtes des nôtres.

Parce que les recherches sur ce sujet ont été particulièrement fastidieuses pour nous qui connaissions mal le domaine, l’objectif de cet article est de vous fournir en vrac (mais en un seul lieu) un certain nombre d’informations utiles, qui vous permettront à terme de savoir comparer, puis choisir, le contrat d’assurance/assistance qui répondra au mieux à vos besoins. À vous de piocher et de faire le tri. Notez qu’un lien vers un excellent comparatif de contrats d’assurance/assistance est proposé en fin d’article.

Aussi, nous ne sommes pas spécialistes de l’assurance/assistance : si d’après-vous certaines informations fournies sont erronées ou mériteraient d’être précisées, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

Enfin, de manière générale, veillez à toujours confirmer les informations glanées çà et là directement auprès de votre courtier ou de votre assureur. Il est question d’assurance et d’assistance, une fois en voyage, il en ira parfois de votre vie ou de celles de vos proches.

Sur ce, concentrez-vous, et bonne lecture !

Le vocabulaire

Quelques termes de base sont à connaître pour bien comprendre le fonctionnement d’un contrat d’assurance :

Assureur
C’est la société qui supporte le risque à la place du bénéficiaire, et qui reçoit en contrepartie la prime.
Bénéficiaire
C’est la personne qui souscrit la police d’assurance, et qui profite de garanties et éventuellement d’une assistance, en échange du versement de la prime. On parle aussi d’assuré. En d’autres termes, c’est vous.
Courtier (d’assurances)
C’est une personne ou une société qui fait l’intermédiaire entre un bénéficiaire et un assureur.
Franchise
C’est la somme qui reste à la charge du bénéficiaire après application des garanties.
Plateau d’assistance
C’est une sorte de hotline accessible à toute heure, partout dans le monde, composée de médecins, de juristes, de psychologues, etc., et dont le rôle est de vous assister en cas d’urgence, en contrepartie du versement de la prime.
Police d’assurance
C’est le contrat signé entre le bénéficiaire et l’assureur/le courtier.
Prime
C’est la somme versée par le bénéficiaire au courtier ou directement à l’assureur, en contrepartie de laquelle le risque n’est plus assumé par le bénéficiaire, mais par l’assureur.

La peur

Après les termes de base, la première chose à savoir lorsque l’on s’apprête à se lancer dans l’aventure que représente le choix d’un contrat d’assurance/assistance, c’est que le marketing de ce type de produits est basé sur l’émotion. Et plus particulièrement, une émotion : la peur.

À base de « Et si... » (« Et si je me fais dépouiller ? », « Et si l’hôtel 4 étoiles est en fait un hôtel miteux ? », « Et s’il n’y a pas de soleil ? », etc.), on a tôt fait de s’assurer pour tout et n’importe quoi.

À vous de trouver votre propre équilibre entre la part de risque que vous êtes capable d’assumer et celle que vous ne souhaitez pas prendre en charge.

De notre côté, nous avons fait très tôt le choix de ne pas assurer nos bagages et de ne souscrire à aucune assurance annulation. Il est possible que nous le regrettions, et même très probable que nous nous fassions voler ou que nous perdions ou cassions tout ou partie de notre matériel lors du voyage, mais c’est un risque que nous sommes prêts à prendre.

Le caractère facultatif de la souscription à un contrat d’assurance/assistance

À ne pas oublier non plus, dans la plupart des situations, la souscription à un contrat d’assurance/assistance n’est pas requise pour partir en tour du monde.

Nous le déconseillons franchement, mais certains voyageurs partent sans filet. Souvent, il s’agit d’un choix par défaut pour économiser de l’argent. Parfois, il s’agit d’un choix de vie. Dans tous les cas, pesez bien le pour et le contre.

Notez également que dans certaines situations, la souscription à un contrat deviendra, la plupart du temps, obligatoire. Par exemple :

  • Dans le cas où vous vous installez dans un logement.
  • Dans le cas où vous louez le matériel d’une tierce personne.
  • Dans le cas où vous souhaitez rentrer dans certains pays un peu frileux, comme la Chine.
  • Dans le cas où vous souhaitez participer à un voyage organisé.

Le cumul d’assurances

La plupart du temps, même si vous ne souscrivez à aucun contrat d’assurance/assistance spécifique pour votre voyage, il est probable que vous puissiez tout de même profiter de certaines garanties. Et notamment du remboursement au moins partiel des frais médicaux et/ou d’hospitalisation engagés à l’étranger.

Beaucoup de personnes ne connaissent pas les risques pour lesquels elle versent pourtant une prime mensuelle ou annuelle, et pour lesquels elles sont donc assurées. Parfois de manière multiple.

Avant le départ, recensez et lisez attentivement chacun de vos contrats. En cas de doutes ou de questions, contactez votre assureur ou votre courtier.

Avant de partir, veillez à relire notamment :

  • Vos droits quant à l’Assurance Maladie (cf. ameli.fr).
  • Votre contrat d’assurance habitation multirisque, si vous conservez un logement en France.
  • Les contrats d’assurance/assistance de vos cartes bancaires (cf. mastercard.com, visa.com et americanexpress.com).
  • Le contrat de votre éventuelle mutuelle.
  • Votre contrat d’assurance véhicule, si vous conservez un véhicule.

Notez qu’il est de votre devoir en tant que bénéficiaire de tenir informé chaque assureur de l’existence d’un cumul d’assurance dans le cas où vous souhaiteriez faire jouer vos garanties acquises.

Focus sur l’Assurance Maladie

N’hésitez pas à prendre le temps de contacter votre CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) pour connaître l’étendue de vos droits. Les prestations de la Sécurité Sociale seront plus ou moins intéressantes selon votre situation.

Si vous étiez salarié avant de partir, sachez par exemple que, de manière générale et sans démarche de votre part, vous restez couverts sur le territoire français par la Sécurité Sociale pendant une durée d’un an après la rupture de votre contrat de travail.

Sachez également que vos frais médicaux à l’étranger peuvent éventuellement être pris en charge par l’Assurance Maladie à votre retour en France. Le montant de l’hypothétique remboursement ne dépassera toutefois jamais le montant qui aurait été remboursé dans un pareil cas, en France.

Focus sur votre contrat d’assurance habitation

Si vous conservez un logement en France alors que vous partez en tour du monde, sachez que la plupart des contrats d’assurance habitation proposent une couverture intéressante pour les globetrotteurs.

Renseignez-vous notamment au sujet d’Inter Mutuelles Assistance. Creusez le sujet avec votre assureur, votre mutuelle ou votre courtier.

Focus sur vos cartes bancaires

Avez Koonshu, nous partirons avec deux cartes bancaires chacun : une Mastercard et une Visa Premier.

L’intérêt de la Visa Premier est principalement lié aux prestations d’assurance et d’assistance attachées à la carte. Ce type de cartes permet par exemple de profiter d’excellentes garanties dans le cas où vous loueriez un véhicule à l’étranger. C’est-à-dire qu’il devient alors inutile de souscrire une assurance complémentaire lors de la location d’un véhicule : vous êtes déjà couvert par le simple fait d’utiliser votre carte pour payer la location.

Point très important : la plupart des prestations d’assurance et d’assistance couvrent une durée de 90 à 180 jours maximum à compter de l’événement déclencheur (le paiement d’un billet d’avion, d’une chambre, d’une voiture, etc.). Au-delà de cette durée, vous n’êtes plus couvert.

Astuce : certains voyageurs profitent de ce délai pour souscrire une autre police d’assurance/assistance à partir du 91e ou 181e jour de voyage. Cela permet d’économiser trois à six mois de prime.

L’étendue de la couverture

Soyez également vigilant sur ce point. La plupart des polices d’assurance du type « grand voyageur » vous couvriront sur la totalité du globe, à l’exception de votre pays de résidence.

Pensez donc à vous manifester rapidement auprès de votre CPAM et éventuellement auprès de votre mutuelle lors de votre retour, car votre contrat « grand voyageur » deviendra sans effet.

Ceci dit, notez que les bonnes polices d’assurance vous couvrent encore pendant quelques semaines lors de votre retour dans votre pays de résidence, dans le cas d’un rapatriement médical. Histoire de ne pas vous laisser sur le carreau.

Le rapatriement

Point particulier, en souscrivant une police d’assurance/assistance, vous acceptez les règles du jeu du courtier ou de l’assureur.

En cas de maladie ou d’accident nécessitant une prise en charge soutenue, ces entités ne prendront généralement aucun risque, et feront en sorte de vous rapatrier, pour peu que vous ayez acquis cette garantie. En cas de refus de votre part, vous êtes libre, mais les frais locaux resteront à votre charge.

Le mode d’activation des garanties

La plupart des courtiers et assureurs vous proposeront deux voies pour faire jouer vos garanties acquises, selon le degré d’urgence :

  1. S’il n’y a pas urgence, comme c’est le cas par exemple pour le remboursement d’une consultation, vous aurez à envoyer un dossier par voie postale ou électronique à votre interlocuteur. Toujours avec les justificatifs originaux.
  2. S’il y a urgence, comme par exemple dans le cas d’un accident, vous aurez à contacter immédiatement par téléphone le plateau d’assistance de votre interlocuteur.

Attention : en cas d’urgence, il est nécessaire de contacter le plateau d’assistance avant toute action de votre part. Par exemple, si vous décidez de rentrer dans votre pays d’origine sur un coup de tête à la suite d’une agression, les garanties du type « retour anticipé » ne seront pas acquises sans la validation de votre courtier/assureur avant l’achat des billets.

La liste des critères importants à nos yeux dans le choix d’un contrat d’assurance/assistance pour un tour du monde

Avant de passer à la liste des principaux courtiers/assureurs intéressants dans le cadre d’un tour du monde, et de finir par un tableau comparatif, voici la liste des critères qui nous ont semblé décisifs dans le choix de notre contrat d’assurance/assistance pour ce voyage.

Ces critères vous aideront à définir ce qui est important ou non pour vous. Selon votre personnalité et le type de voyage que vous vous apprêtez à vivre, la liste sera différente, mais dresser une liste des critères décisifs à vos yeux vous aidera à choisir votre police.

Le coût de la franchise

Quitte à souscrire à une police d’assurance onéreuse et complète, autant ne plus débourser ensuite un centime lorsque les garanties sont acquises.

Nous avons donc décidé de choisir un contrat sans franchise.

Attention : il convient de distinguer la franchise de l’avance. Pas de franchise ne veut pas nécessairement dire pas d’avance à faire en cours de voyage, cela veut seulement dire que les frais engagés seront au final intégralement remboursés si les garanties sont acquises.

La prise en charge totale des frais médicaux (médecin, pharmacie, hospitalisation)

La base.

S’il y a bien une garantie qui doit être intégrée dans votre police d’assurance, c’est bien celle-ci. En particulier pour ce qui concerne les frais hospitaliers, qui peuvent a priori être très élevés dans certains cas.

L’assurance de votre responsabilité civile à l’étranger

La seconde base.

Si vous n’avez plus de logement en France et que vous n’êtes pas titulaire d’une carte bancaire haut de gamme, il est probable que votre responsabilité civile ne soit plus assurée. Et notamment à l’étranger.

En cas de dommages corporels ou matériels (accidentels) causés à autrui, tout sera à votre charge si votre responsabilité civile n’est pas couverte.

En deux mots : sortez couvert.

L’absence d’avance en cas d’hospitalisation

Nous avons lu des témoignages plus ou moins crédibles sur le coût d’une hospitalisation dans tel ou tel endroit du globe. Toujours à 4 chiffres, au moins.

Aucune idée du coût réel moyen d’une opération lorsque l’on n’est pas assuré, mais dans tous les cas, nous avons considéré que l’absence d’avance en cas d’hospitalisation était une clause capitale du contrat. En d’autres termes, faites en sorte que votre assurance paie directement à votre place en cas d’hospitalisation.

La prise en charge du rapatriement médical

En cas d’accident sérieux ou de maladie grave, vous ne serez la plupart du temps plus en mesure d’organiser vous-même la prise en charge de vos soins, et encore moins celle de votre retour dans votre pays de résidence.

Nous vous conseillons fortement de signer un contrat qui intègre la prise en charge médicale, logistique et financière de votre rapatriement. Si ce type d’événement venait à se produire, cela vous libérera l’esprit d’une charge lourde et accélérera dès lors votre rétablissement.

La prise en charge des frais de recherche

Si comme nous, vous comptez partir à l’aventure à pied dans les contreforts des Andes ou de l’Himalaya, ne négligez pas ce point.

En montagne, on a coutume de dire qu’une personne trop sûre d’elle est une personne déjà morte, mais qui ne le sait pas encore. Quelles que soient votre expérience ou votre capacité à survivre et vous orienter, vous pouvez vous retrouver d’un moment à l’autre dans une situation catastrophique. Une situation dans laquelle vous aurez besoin d’aide extérieure. Si un hélicoptère arrive pour vous sauver, vous serez ravi de ne pas avoir à payer vous même les frais liés au déplacement de ce genre d’appareil, une fois rétabli.

Vraiment, ne négligez pas ce point.

Même chose si vous comptez vous aventurer en mer ou dans une immense forêt.

La prise en charge du rapatriement de votre corps en cas de décès accidentel

Les gens sont habituellement mal à l’aise avec l’idée de penser à leur propre mort, mais la mort n’en reste pas moins une réalité qu’il faut savoir regarder en face. Surtout lorsque l’on part vers l’inconnu à l’autre bout du monde.

Soyez responsable et ne vous croyez pas immortel. Si vous mourez à l’étranger dans un accident, ayez au moins l’élégance de ne pas imposer à vos proches la gestion financière et logistique du rapatriement de votre dépouille. Vous, vous serez mort, eux seront là, tristes mais vivants.

Facilitez-leur la vie.

Avance sur la caution pénale

Si pour une raison X ou Y, vous finissez derrière les barreaux, beaucoup de pays visités vous réclameront une caution pénale pour votre remise en liberté.

Certains assureurs proposent alors de vous avancer la somme nécessaire à votre libération. Si l’enfermement vous fait peur, cette garantie n’est pas à négliger.

Le montant des primes et des garanties

Pour finir, une fois que vous aurez isolé les polices qui répondraient potentiellement à votre besoin, départagez-les sur le montant des primes et des garanties.

Inutile de viser toujours des garanties illimitées, mais veillez à disposer d’une marge confortable, notamment pour ce qui est des frais médicaux et de la responsabilité civile à l’étranger.

Le fait est que si vous détruisez par inadvertance la Lamborghini de votre voisin de palier à Las Vegas, et que vous n’avez pas pensé à souscrire une assurance solide, j’espère que vous, vos enfants et vos petits-enfants, aimez les pâtes et le riz.

À titre informatif, comptez globalement entre 200 et 1600 euros pour vous assurer 12 mois à l’étranger, selon votre interlocuteur et le risque que vous êtes prêt à supporter. Comme vous le constatez, il y en a pour toutes les bourses et tous les goûts.

Les principaux courtiers et assureurs qui proposent des produits adaptés à un tour du monde

Une fois que vous avez listé les garanties dont vous souhaitez pouvoir jouir, comparez votre liste avec les produits proposés par les courtiers et assureurs.

Voici la liste des principaux intervenants spécialisés sur ce marché :

Pensez également à solliciter :

  • La société qui assure votre logement.
  • La société qui assure votre véhicule.
  • Votre éventuelle mutuelle.
  • L’Assurance Maladie.
  • La société propriétaire de votre ou vos cartes bancaires.

Comparatif des principaux courtiers et assureurs spécialisés dans les tours du monde

Avant d’écrire cet article, j’imaginais le terminer par un tableau comparatif des principales garanties acquises selon les polices, et vous le proposer là, directement sur La Piste Inconnue.

Mais ça, c’était avant de découvrir l’excellent travail d’analyse et de synthèse réalisé par François et Sylvain de tourdumondiste.com !

Plutôt que de réinventer la roue, je vous invite donc à continuer votre route chez eux, et à découvrir le comparatif d’assurance/assistance voyage en tour du monde qu’ils vous proposent.

Ce comparatif est encore majoritairement à jour au moment de l’écriture de ces mots.

En guise de conclusion

Après avoir étudié le sujet pendant des semaines, nous avons finalement décidé de souscrire tous deux au même contrat : Marco Polo, proposé par AVI International.

Cette police d’assurance répond — sur le papier — à toutes nos attentes, et nous avons décidé de faire confiance pour cette fois au courtier AVI International. Nous verrons dans quelques mois si ce choix s’est avéré éclairé ou non.

À titre informatif, le montant de la prime pour 12 mois de voyage avec un contrat Marco Polo s’élève à 588 € pour le grand public, hors options.

De votre côté, n’hésitez pas à nous faire part de vos expériences et de vos choix, cela sera toujours utile à d’autres.

Et surtout, n’oubliez pas de profiter de votre voyage !

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J - 2 mois

Publié par Audesou, le 6 septembre 2012 à 21:10

À deux mois du grand départ, me voilà devenu « celui qui part bientôt ».

Même s’il a parfois fallu du temps, la nouvelle a été acceptée – digérée, désormais – par la plupart des personnes qui m’entourent. La surprise est passée. Dans quelques mois, si tout va bien, je serai là-bas, quelque part, sous la chaleur d’un index grossièrement pointé sur un planisphère par quelqu’un qui pense aux aventuriers de La Piste Inconnue, ici, depuis la France.

J’imagine déjà les discussions espiègles...


— Au fait, t’as des nouvelles d’Audesou ?
— Carrément ! Il est arrivé il y a une semaine à Cuzco. C’est par ici, je crois... Ou là ? Je sais plus. En tout cas, je suis sûre qu’il doit s’amuser à essayer de faire cracher les lamas, tu sais, comme le capitaine Haddock dans Tintin et le Temple du Soleil, là.
— Ah ah ! En parlant de soleil, il t’a pas raconté ? La dernière fois que je l’ai croisé sur Twitter, il venait de choper des coups de soleil alors qu’ils avaient traversé le salar d’Uyuni seuls dans un vieux 4x4 Chrysler de 1986 avec Koonshu.
— En même temps, il doit faire un cagnard pas possible là-bas.
— Sauf qu’ils ont fait la traversée de nuit.
— Arf ! Il a pas changé, lui !

Côté préparatifs, restent encore quelques vaccins, quelques achats et au moins autant de démarches administratives, mais nous sommes presque prêts. Nous pourrions en fait partir dans un mois s’il le fallait. Nous n’avons toujours pas conscience que nous serons en Amérique du Sud dans deux mois, mais nous ne pensons quasiment plus à la préparation du voyage.

Et pourtant, alors que nous ne sommes pas en retard, j’ai la sensation désagréable de manquer de temps. De ce même temps qui semble passer de plus en plus vite, années après années. Entre les personnes à voir absolument avant le départ, les rendez-vous, les sorties, les activités professionnelles, les démarches en tous genres, les soirées et les déménagements, j’ai rarement eu un agenda aussi chargé.

Mais j’accepte cette sensation de manque, car toutes ces activités occupent mon esprit. Elles m’aident à ne pas gamberger. À ne pas penser à « l’après ». Et notamment, à ces personnes qui mourront peut-être en mon absence, aux autres que je ne verrai pas grandir cette année-là, ou encore à celles que je perdrai de vue.

Personne ne vous apprend à préparer un tour du monde. Quand j’ai décidé de me lancer dans une telle aventure, ma principale inquiétude était la suivante : j’ignorais si j’allais réussir à gérer les émotions fortes qui surgiraient inévitablement en moi. Je suis comme ça, un émotif. Certaines trouvent ça sexy. En fait, malgré mon caractère très indépendant, j’ignorais si j’allais être capable de partir. Si j’allais être capable de laisser un vide derrière moi et de tout quitter, au moins pour un temps. Je savais que certaines personnes me manqueraient, beaucoup. Et plus dur encore, je savais que certaines personnes souffriraient, car elles ont besoin de moi.

Alors pour ne pas trop penser, j’avance. Vers l’inconnu. Et tout comme l’Alchimiste de Coelho, je sais que départ n’est pas synonyme d’abandon. Je suis semblable à ces loups qui traversent les plaines sans savoir où ils vont, sans autre boussole que celle de leur instinct, mais qui finissent toujours par réapparaître, au bon moment, une fois leurs besoins de liberté et d’espace assouvis. J’avance, donc. Mais plus les jours défilent, et plus je suis tiraillé entre l’envie impatiente de me lancer dans cette aventure et celle de profiter jusqu’au bout de ce chapitre parisien de ma vie, durant lequel j’ai beaucoup grandi, et que je referme bientôt.

Bref, en un mot comme en cent, je commence à prendre conscience que vous me manquerez beaucoup, vous qui le savez en me lisant.

À deux mois du grand départ, me voilà devenu « celui qui part bientôt », écrivais-je tout à l’heure.

À deux mois du grand départ, je regarde dans les yeux des gens que j’aime, je regarde dans vos yeux. Et puis, forcément, je regarde dans ses grands yeux, à elle. Et je me rends compte – sans savoir quoi en penser – qu’après avoir souvent été dans tous ces yeux « celui qui est présent », je commence peu à peu à devenir « celui qui est parti »…

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Second rendez-vous à l’Institut Pasteur

Publié par Koonshu, le 6 septembre 2012 à 00:24

Cet article fait suite au second rendez-vous que nous avons eu à l’Institut Pasteur, le jeudi 30 août à 10 h. Rendez-vous lors duquel nous avons rencontré le même médecin que lors de notre premier rendez-vous à l’Institut, le docteur Yann Kieffer. Et comme lors de notre premier passage, ce médecin nous a laissé une très bonne impression. Il est calme, à l’écoute et prend son temps pour bien nous expliquer les différents points à connaître au niveau de la médecine lorsque l’on fait un tour du monde. Voici un résumé de cette entretien.

Le paludisme

Le paludisme, également appelé la malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite transmis par les moustiques. Si elle n’est pas traitée, elle peut être mortelle. Heureusement pour nous en France, le paludisme a disparu depuis les années 1960. Ce n’est pas le cas pour tous les pays dans le monde, loin de là.

Zones impaludées

Voici une carte qui résume les zones plus ou moins touchées par cette maladie (les zones rouges foncées étant les plus contaminées) :

Nous pouvons observer que le paludisme est répandu dans beaucoup de pays et continents. L’OMS (L’Organisation Mondiale de la Santé) distingue 3 zones pour différencier les régions les plus ou moins touchées par cette maladie. Ces zones vont de 1 à 3, 3 étant celle la plus touchée et la plus dangereuse. Sur la carte, la zone 1 correspond à la couleur beige, la zone 2 à la couleur rouge claire et enfin la zone 3 correspond à la couleur rouge foncée. Lorsque l’on compare ces zones avec notre parcours prévisionnel, nous constatons qu’il faudra principalement faire attention à cette maladie en Asie, puisque celle-ci est présente dans presque tous les pays traversés dans cette région du globe. Il faudra également rester sur notre garde en Amérique du Sud. Quelques pays comme le Brésil ou le Pérou sont touchés, mais c’est surtout l’Amazonie qui est infectée. Nous n’irons pas ou peu dans cette région, ce n’est donc pas très gênant pour nous, mais il est préférable de l’avoir en tête, au cas où nous ferions une expédition dans cet immense territoire.
Voici une liste des pays que nous sommes susceptibles de traverser et qui sont impaludés :

  • Brésil (principalement la partie amazonienne ainsi que la région où sont situées les chutes d’eau d’Iguazú).
  • Paraguay.
  • Pérou.
  • Inde.
  • Indonésie.
  • Laos.
  • Myanmar.
  • Népal.
  • Thaïlande.
  • Viêt Nam.

Symptômes

Les symptômes de cette maladie sont très diversifiés, ce qui complique son diagnostic. En voici une liste non exhaustive :

  • Fièvre (consulter un médecin dès le début d’une fièvre dans tous les cas).
  • Douleurs au ventre.
  • Courbatures.
  • Perte d’appétit.
  • Vertiges.
  • Maux de tête.
  • Nausées.
  • Diarrhée.

La période d’incubation du paludisme est de 7 jours. Cela implique par exemple que si la fièvre se déclare après avoir passé 2 jours dans une zone impaludée, c’est a priori signe que la maladie n’en est pas la cause. Cela n’empêche pas cependant de consulter un médecin pour connaître la raison de cette fièvre. De manière générale, il est fortement conseillé de consulter un médecin lorsqu’une fièvre se déclare et ce, même plusieurs mois après être revenu en France.

Solutions pour se protéger du paludisme

Il n’existe malheureusement pas de vaccin pour se prémunir contre cette maladie. La meilleure solution reste donc la prévention contre les moustiques. Sans piqure, il n’y a pas de risque d’être infecté. Mais ce n’est pas simple de se protéger des moustiques, qui frappent principalement le soir et la nuit. Voici quelques conseils de base :

  • Utiliser des insecticides sur la peau et sur les vêtements.
  • Porter des vêtements pour couvrir la peau.
  • Utiliser une moustiquaire durant la nuit.

Il existe également des médicaments pour se protéger et atténuer la gravité de la maladie. Dans notre cas, notre médecin nous a prescrit deux médicaments :

  • Malarone : 1 comprimé à prendre par jour à partir de l’entrée dans la zone à risque, à heure fixe, pendant un repas riche en graisses. Il faut continuer à prendre le traitement durant 7 jours après avoir quitté la zone impaludée à cause de la période d’incubation. En cas de traitement curatif (c’est-à-dire après l’apparition des symptômes), il faut alors en prendre 4 par jour pendant 3 jours.
  • Doxycycline : 1 comprimé à prendre par jour à partir de l’entrée dans la zone à risque, pendant le repas du soir, au moins une heure avant le coucher. Il faut continuer ce traitement pendant une durée de 4 semaines après avoir quitté la zone infectée.

Petit réjouissance, en période de grand vent, les moustiques sont beaucoup moins présents donc il y a potentiellement moins de risque. Et encore mieux, en montagne, à partir de 1500 m, les moustiques commencent à ne plus supporter l’altitude et sont donc beaucoup moins nombreux. À 2000 m, tous les moustiques ont disparu. Il n’y a donc plus de risque et l’attention peut être relâchée.

Autres maladies

De nombreuses autres maladies sont véhiculées par ces irréductibles moustiques. Sur notre chemin, la dengue et le chikungunya seront les deux autres principales maladies à prendre en compte. Les symptômes et les méthodes de protection sont grosso modo les mêmes que ceux du paludisme.

Thermomètre

Élément indispensable de la trousse à pharmacie, il faut bien le choisir. Il est conseillé d’emporter un thermomètre électronique plutôt qu’au mercure, car il sera plus facilement transportable. Pour une question d’hygiène et de pratique, il est préférable de prendre la température sous les aisselles. Dans ce cas, il faut en général ajouter 0,5 oC à la température indiquée, mais cela n’empêche pas de regarder la notice de son thermomètre pour s’assurer de ce chiffre. Il serait dommage de s’inquiéter pour rien. On peut se considérer fiévreux à partir de 38 oC.

Documents à scanner

Pour une question de sécurité, il est conseillé de scanner ses documents importants. Comme le carnet de vaccination, les ordonnances reçues en France ainsi que le certificat de la prise du vaccin contre la fièvre jaune et la rage puisque ces documents seront parfois demandés aux frontières. Ainsi, si l’on perd les documents papiers, la copie numérisée vous sera très utile. J’en profite pour conseiller de scanner en plus de ces documents médicaux, tous les papiers jugés importants (passeport, carte d’identité, permis de conduire, factures d’achat du du gros matériel, etc.).

Trousse à pharmacie

Bien préparer sa trousse à pharmacie est crucial pour voyager l’esprit tranquille. C’est pourquoi ce n’est pas simple de savoir quoi prendre, sans emporter du superflu pour éviter de se charger pour rien. Heureusement, l’Institut Pasteur nous a donné une liste qui résume les différents médicaments à emporter sur soi durant un tour du monde. En synthèse :

  • Anti-fièvre, anti-douleur : Paracétamol 1000 mg (Doliprane et Dafalgan).
  • Anti-nauséeux : Dompéridone (Motilium Instant).
  • Anti-allergique : Desloratadine (Aerius).
  • Anti-diarrhée : Racecadotril (Tiorfan).
  • Désinfection de la peau :
    • Antiseptique (Chlorhexidine et Bétadine).
    • Solution hydro-alcoolique.
  • Désinfection des yeux : Serum physiologique unidose.
  • Désinfection de l’eau de boisson : DCCNa ou chlore (Aquatabs, Micropur Forte DCCNa).
  • Contre les coups de soleils :
    • Crème solaire en prévention avant exposition au soleil, d’indice 30 minimum.
    • Crème après-soleil ou Biafine en cas de brûlure intense. À appliquer le soir. Ne pas s’exposer au soleil après l’application de cette crème.
  • Contre les insectes :
    • Moustiquaire imprégnée.
    • Insecticides recommandés pour la peau contenant du DEET 50 % ou de l’Icaridine 25 %.
    • Insecticides recommandés pour les vêtements contenant de la Perméthrine.
  • Petit matériel :
    • Pansements de diverses tailles, sparadrap, compresses.
    • Sutures adhésives (SteriStrip), bande de contention (Elastoplaste), bandes gazes.
    • Gants vinyle ou latex.
    • Thermomètre, pince à épiler, pince à tique, ciseaux, épingles de sûreté.
    • Préservatifs.

Il est important de noter avant le départ les noms des molécules des médicaments pour mieux se faire comprendre dans les pharmacies locales à travers le monde.

Gestion de l’eau

Encore un sujet sensible. L’eau est souvent source de contagion, il faut donc bien veiller à respecter certaines règles pour se prémunir contre les maladies :

  • Boire principalement de l’eau en bouteille. Il y en a partout dans le monde. Il faut cependant faire attention en Asie puisqu’il existe de la contrefaçon pour les bouteilles d’eau… Il est préférable également de demander dans les restaurants que la bouteille soit ouverte devant ses yeux puisque l’eau est parfois reconditionnée.
  • Faire bouillir l’eau.
  • Utiliser des pastilles de chlore. Attention, il faut filtrer l’eau avant d’utiliser ces pastilles, sinon elles sont inefficaces car le chlore se fixe principalement sur les grosses impuretés.

Dans les pays développés, il n’y a pas a priori de risque d’avoir des problèmes en buvant de l’eau. C’est principalement en Asie où nous devrons être vigilants.

Quelques conseils de base

Voici enfin quelques conseils de bases, toujours utiles à connaître pour réduire les risques de maladie ou de rapatriement prématuré :

  • Manger bien chaud et bien cuit.
  • Se laver soigneusement les mains très régulièrement (avec du savon ou une solution hydro-alcoolique) avant et après chaque repas, après les selles et avant et après le traitement d’une plaie ouverte.
  • La première cause de rapatriement est liée aux accidents routiers. Il faut donc bien faire attention lorsque l’on marche dans la rue ou que l’on conduit un véhicule.

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