Il est un lieu au Chili que certains appellent « le paradis du trekkeur ».

Fin décembre 2012, alors que nous mettions pour la première fois le cap vers le nord après avoir atteint la ville du bout du monde, nous avons décidé de quitter pour un temps l’Argentine et la civilisation en pénétrant dans l’un de ces trop rares endroits de la planète où il est encore possible de boire l’eau à même les rivières, sans risquer la dysenterie. J’ai nommé : le parc national du Torres del Paine.

Une fois notre camp de base établi dans la petite ville de Puerto Natales, c’est en compagnie des amis hollandais Inge et Luuk, de Samantha et de l’italien Alberto, que nous sommes partis à six fêter le Nouvel An en pleine nature. Loin de tout, pour 6 jours de marche en autonomie complète, à la découverte du mythique circuit du « W » ainsi que de quelques sentiers moins fréquentés.

Durant ce périple hors du temps, jusqu’au pied des trois fameuses « Torres » — au petit matin du dernier jour —, nous avons bravé la pluie, le froid, le soleil, la neige, la grêle et les pentes parfois vertigineuses. Et puis, après avoir passé un mois en Patagonie argentine, histoire de ne pas toujours porter la raie du même côté, nous avons également expérimenté pour la première fois ce que la Patagonie chilienne avait, à son tour, à nous offrir de mieux : le vent.

Nous conseillons.