L’Aventure avec un grand A
Publié par Koonshu, le 28 août 2012 à 21:21
Plus le départ approche et plus je m’aperçois que ce ne sera pas simple de dire au revoir à toute notre situation actuelle, à notre famille et nos amis. Nous allons partir pour un monde qui nous est inconnu à tous les deux, il y aura sans aucun doute des moments difficiles à passer, mais l’aventure sera belle et enrichissante, j’en suis convaincu.
Lors de mes discussions sur ce périple avec différentes personnes, je me suis rendu compte que la manière de gérer notre voyage n’était pas commune à tout le monde, loin de là. Preuve en est avec cet extrait qui revient très régulièrement lors des conversations :
— Vous commencez par quel pays ?
— Le Brésil.
— Ah, c’est chouette ! Et vous y ferez quoi ?
— Nous ne savons pas encore exactement. Nous allons juste préparer les deux premières semaines le temps de nous habituer à nos nouvelles conditions de vie. Nous verrons la suite sur place.
À ce moment-là, je vois très souvent dans les yeux de mon interlocuteur une certaine interrogation, comme s’il me prenait pour un fou d’aller dans un pays totalement inconnu sans prévoir le chemin à parcourir. Car oui, nous n’avons pas une route prédéfinie pour le moment. Nous estimons qu’il est préférable d’attendre d’être sur place pour établir notre chemin. Il se dessinera de lui-même, suite aux rencontres et aux possibilités que nous aurons sur place. Bien entendu, nous avons déjà sélectionné des lieux à visiter, mais nous ne savons pas pour le moment ni quand, ni par quel moyen nous y serons. Pour moi, cela fait partie intégrante de l’aventure.
Nous n’en sommes pas à notre premier coup d’essai et c’est pour cette raison que nous savons qu’il est possible d’adopter ce mode de fonctionnement. Pour la petite histoire, nous partons chaque été avec Audesou faire une longue randonnée en autonomie quasi complète dans différentes régions française. Ce que nous aimons par-dessus tout durant ces longues marches, c’est cette sensation de liberté que nous avons lorsque le réveil sonne le matin et que l’on sait que nous allons passer une nouvelle journée riche en découvertes, à observer de nouveaux paysages, de nouveaux villages, à faire de nouvelles rencontres sans pour autant savoir à l’avance de quoi la journée sera faite, ni même du lieu où l’on dormira le soir. Nous marchons au rythme de notre humeur et de nos envies, sans contrainte. Pour résumer, voici un court extrait d’une de nos conversations lors de notre randonnée de cet été lorsque nous marchions en pleine forêt, en direction du petit village de Luc, notre ville-étape souhaitée au départ.
— Regarde, il y a un abri là-bas, il m’a l’air sympa, on se pose ici pour cette nuit ?
— Banco, sors le thon, je prends le maïs et les olives !
C’est cette sensation de liberté que je souhaite retrouver durant notre périple. Dans ce cas, ne pas prévoir toutes les journées à l’avance est un excellent moyen pour y arriver. Laisser une petite place à l’inconnu et à l’improvisation rendra très certainement l’aventure encore plus belle.
Déjà 3 traces de pas sur ce bout de piste :
1. José Raeckelboom, le 7 octobre 2012 à 08:52
2. José Raeckelboom, le 7 octobre 2012 à 09:00
Je vous souhaite , à tous les deux , beaucoup de réussite dans cette grande aventure que vou allez vivre ensemble.
3. Audesou, le 7 octobre 2012 à 10:50
Bonjour José,
Et merci d’être passé ici nous faire un signe !
Nous partagerons nos aventures ici-même, une fois partis. N’hésitez pas à repasser plus tard pour avoir des nouvelles !
Bonne continuation à vous !
J’ai rencontré à bord d’unTGv entre Paris-Nord et Béthune (je suis )contrôleur à la SNCF