Nous voilà maintenant à 4 mois du départ. Les préparatifs avancent bien. Il nous reste encore à acheter un peu de matériel. Les vaccins sont planifiés. Seule l’assurance nous demandera encore quelques recherches. En tout cas, nous sommes sur la bonne voie.

À présent, il faut surtout être patient et attendre, attendre patiemment ce jour fatidique du 6 novembre 2012 où l’avion nous déposera à quelques pas d’une plage légendaire de Rio de Janeiro que l’on surnomme Princesinha do Mar (Petite Princesse de la Mer) et qui n’est autre que Copacabana, où nous ne manquerons pas de nous arrêter pour aller piquer une tête dans l’océan dans le but de se rafraîchir. On en rêve de ce voyage, on a hâte qu’il arrive, mais il faut être patient et ce n’est pas simple tous les jours. Dès le matin au réveil il nous vient cette délicieuse pensée, celle de notre future périple dans des contrées inconnues. L’immense glacier du Perito Moreno, les grandes chutes d’Iguazú ou encore le Machu Picchu, tant d’images qui deviendront bientôt réalité. Elles nous accompagnent tout au long de la journée et même au travail, ce qui ne m’aide pas à rester concentrer sur ma tâche. Garder de la motivation pour travailler lorsque je sais que dans 4 mois nous serons bien loin de cet univers, ce n’est pas évident. Il est certain que ma productivité n’est pas optimale, mais je sais rester professionnel et c’est là le principal. Nous souhaitons partir l’esprit libre, sans arrière-gout, avec la sensation que l’on mérite cette épopée. Pour le moment, tout se déroule à merveille, espérons que ça continue ainsi jusqu’au départ.

Tic tac, l’horloge tourne, la lumière est de plus en plus forte au bout du tunnel.